1. Arrivée en Canfre : Jacquotte, les Galleway, de La Tiémont


    Datte: 02/10/2019, Catégories: fh, hplusag, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... serais éternellement à votre nièce.
    
    Et de lui narrer la séquestration de Jacquotte au lupanar, son évasion, sa rencontre avec ses enfants, ses efforts pour faire libérer Hillary et ses compatriotes, qui furent enfin couronnés de succès avec l’arrivée des Canfrais et l’intervention du Commandant de La Tiémont pour qu’Hillary ne soit pas inquiétée par le shérif corrompu, d’où leur arrivée en Canfre.
    
    — Ce que vous m’avez narré ne m’étonne pas. Jacquotte a toujours été une fille indépendante, très déterminée et intrépide. Cela faisait même le désespoir de ses parents qui n’ont jamais réussi à la dompter.
    — À propos de ses parents, il n’est pas indispensable de leur raconter…
    — N’ayez crainte, il ne m’a pas effleuré de répandre ce que vous m’avez rapporté. Je vous remercie de la confiance dont vous m’avez honorée en me mettant dans la confidence.
    — J’ai senti le besoin de me confier à vous… Vous avez moult traits communs avec ma femme.
    — Vous aussi en avez beaucoup avec mon mari.
    
    Le silence s’installe. Ils se regardent, se tenant toujours les mains. Des larmes viennent aux yeux de Louise :
    
    — Je vous en prie, ne pleurez pas.
    — C’est tellement dur de se retrouver seule.
    — Je sais. Ne soyez pas triste, vous êtes jeune (elle n’a pas trente ans, quand lui approche les quarante-cinq), vous avez de beaux enfants. Votre vie n’est pas finie.
    
    Il l’attire vers lui. Elle se laisse aller contre sa poitrine et ne peut retenir quelques sanglots silencieux. Joshua, de la ...
    ... sentir contre lui abandonnée, est bouleversé. Quand elle se ressaisit et se redresse, il effleure ses lèvres d’un léger baiser. Elle n’a même pas un léger mouvement de recul. Il récidive et avance cette fois-ci la langue entre ses lèvres. Celles-ci s’écartent lentement pour l’accueillir et Louise lui rend son baiser. Ils s’embrassent tels des jouvenceaux.
    
    Quand ils se séparent, ils ont le souffle court. Elle a l’esprit en désarroi. Il ne lui laisse pas le temps de se reprendre. Il entreprend à nouveau de l’embrasser tout en glissant sa main sous sa jupe. Elle en arrête sa progression en serrant les jambes, tout en répondant à son baiser. Petit à petit elle détend ses cuisses et il reprend son avance le long d’icelles et finit par en atteindre la jonction. La dame ne portant point culotte sous sa robe, l’accès à ses trésors intimes se fait dès lors sans difficultés. L’un n’avait point taquiné ainsi femelle depuis la mort de son épouse, l’autre été lutinée de la sorte depuis celle de son mari. Le premier retrouve sans difficultés le jeu de doigts qui plaisait tant à Loana, la seconde l’apprécie comme elle affectionnait celui de son Théophraste. Après de longs mois d’abstinence ils s’enflamment comme de l’étoupe. Ni l’un ni l’autre ne songent plus à lutter contre le bouillonnement de leurs sens. Elle murmure :
    
    — Ne restons pas céans, un enfant pourrait survenir.
    
    Elle le prend par la main et l’entraîne. Il la suit docilement. Ils traversent la cour et pénètrent dans l’étable ...
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