1. Chapitre 2 : Démarcheur à domicile 2 " Petites culottes perdues "


    Datte: 14/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... réponds pas. Gérard reprend:
    
    - La voie est libre, on peut sortir. Vas-y en premier. Je garde ta culotte, fais attention au vent sinon tout le monde verra ton cul de salope. Tiens, encore un doigt dans le fion. Tu aimes, hein ma cochonne.
    
    - Oh ! Arrête de me traiter comme une pute. Tu es bien content de me trouver. Un bisou ?
    
    - Dépêche-toi. On s’appelle ?
    
    - Un S.M.S., c’est plus discret.
    
    La porte de la douche s’ouvre, elle sort. ELLE :Ce n’est pas Marion, c’est sa sœur aînée, Liliane ! Son mari Joseph est sur le terrain. Elle fait :
    
    - Oh ! Jean !Tu es resté.
    
    Je mets un doigt sur la bouche, je l’invite à me suivre. Nous sortons.
    
    - Jean, je t’en supplie, pas un mot à Joseph. Si tu parles, il me tuera. Pitié. Demande-moi ce que tu voudras. Tiens, si tu veux, on pourrait apprendre à mieux s’apprécier. Hum…?
    
    - Vrai ? Qu’as-tu fait du lapin ?
    
    - Quel lapin ?
    
    - Très bien. Ne compte pas sur ma discrétion. Ce que tu fais est dégueulasse. Joseph est un copain, il doit savoir. Tu as jeté le lapin ?
    
    - Non ! Le lapin je l’ai offert à Marion. Mais elle n’a pas aimé, c’est elle qui l’a jeté.
    
    - Pourquoi lui as-tu refilé cette saleté ?
    
    - Pour qu’elle l’essaie, pardi. Tu ne veux pas qu’elle meure idiote ? Je suis sa sœur, je la renseigne, c’est normal.
    
    - Tu te paies encore ma tête. Je vais demander pourquoi à Joseph. Elle te l’avait demandé?
    
    - C’était pour qu’elle, ne cherche pas ailleurs.
    
    - Cherche quoi ?
    
    - Elle sait pour Gérard et moi. Je ...
    ... ne voulais pas … qu’elle fasse comme moi. Alors mieux valait un jouet qu’un adultère avec mon amant. Des fois je ne partage pas tout avec ma cadette. Tu ne diras rien. Les voilà. Je t’expliquerai une autre fois, viens me voir samedi à la maison, je serai seule.
    
    - Tu oublies ce que tu as dit à Gérard à propos des visites du samedi?
    
    - Puisque tu viendras, je décommanderai les autres. Ça te dit ? Ton regard dit « oui ». Ça me fera tellement plaisir, viens seul, je préfère, tu comprends.
    
    Bah! Je dois surveiller mon regard. Mais je suis tellement content d’avoir confondu les voix des deux sœurs. Pardon, Marion, d’avoir douté de ta fidélité. Mais le lapin m’a chamboulé. Et ta sœur multiplie les sous-entendus. Quelle pute.
    
    Un mouvement à gauche :Gérard tient la main de Marion et m’interpelle :
    
    - Regarde qui j’ai trouvé : ta femme chérie, elle n’était pas perdue ! En voiture tout le monde : voilà à quoi servent les bons copains. La devise de l’équipe c’est « Solidarité ». Ce n’est pas un vain mot. Liliane tu veux ? Ah ! Tu attends Joseph. Salut.
    
    Il ignore que je sais. Je l’invite :
    
    - Merci pour le transport. Monte boire un verre. Aide-moi dans l’escalier…. Merci.
    
    J’ai l’impression que quelque chose cloche. Gérard et Marion ne se parlent pas, font trop attention, il règne un malaise à peine palpable. Il saute ma belle sœur, a-t-il l’esprit de famille au point de s’envoyer aussi ma femme? Pourquoi ces précautions de langage ou ces silences ? Je me laisse aller ...