1. Journal d'un monstre 3


    Datte: 26/12/2025, Catégories: #journal, #réflexion, #psychologie, #drame, #rupture, #adultère, #enseignant, fh, fplusag, profélève, amour, dispute, Oral pénétratio, Auteur: Rainbow37, Source: Revebebe

    ... légèrement sa peau. Je l’entendis gémir, et cela me faisait vibrer plus intensément. Il continuait de bouger en moi, plus vite, plus fort. Les sensations s’intensifiaient, me faisant perdre pied, me faisant oublier le reste du monde. J’ai senti des vagues de plaisir de plus en plus fortes me secouer à l’approche de l’orgasme, puis une tension libératrice s’est répandue en moi.
    
    Vincent s’est tendu à son tour et il m’a serrée contre lui. Nous sommes restés allongés l’un contre l’autre, nos corps encore tremblants, nos cœurs battant à l’unisson. Son souffle chaud caressait le creux de mon oreille, et j’ai senti ses lèvres se poser délicatement sur ma tempe. Il n’y avait pas de mots, juste une profonde connexion, un sentiment de plénitude partagé. Ce n’était pas un simple « baiser », j’avais envie d’y voir une déclaration d’amour.
    
    Je dois avouer que j’ai eu du mal à me décider à rentrer. Il y avait quelque chose de tellement réconfortant à rester là, dans les bras de Vincent, à sentir sa chaleur, sa présence, à nous imaginer comme un vrai couple dans ce cocon si simple, si doux. Mais la raison a fini par me rattraper. Je ne pouvais pas rester toute la nuit pour cette première fois, aussi parfaite et intense était-elle.
    
    Vincent, bien que visiblement à contrecœur, a compris ma décision. Il m’a regardée avec cette tendresse infinie qui le caractérise et m’a dit doucement :
    
    — Je comprends… mais sache que je t’aurais gardée ici pour toujours si j’avais pu.
    
    J’ai senti ...
    ... mon cœur se serrer. Partir n’était pas facile, mais il fallait que je garde un équilibre, aussi fragile soit-il.
    
    J’ai embrassé Lilou endormie une dernière fois et, dans un élan de tendresse, je me suis approchée de Vincent pour l’embrasser encore. Nos lèvres se sont retrouvées, marquant à la fois un au revoir et une promesse.
    
    En arrivant chez moi, un imprévu m’attendait : Patrice était rentré, beaucoup plus tôt que d’habitude. Mon esprit s’emballait déjà, cherchant à comprendre pourquoi il était déjà. L’inquiétude me gagnait, mais son visage ne trahissait rien de particulier, juste une certaine fatigue, ou peut-être même un soupçon d’appréhension.
    
    Il m’a regardée en silence un moment, puis a demandé d’une voix douce :
    
    — Alors, ta soirée s’est bien passée ?
    
    J’ai hoché la tête avec un sourire timide.
    
    — Oui, très bien, merci, et toi ? ai-je répondu, sans trop en faire.
    
    J’avais envie de lui montrer que je n’avais rien à cacher, mais, en même temps, je ne voulais pas qu’il se sente dévalué.
    
    Il a baissé les yeux, hésitant, puis, presque suppliant, il a relevé son regard vers moi et m’a demandé :
    
    — Isabelle… Est-ce que… tu veux bien de moi, ce soir ?
    
    Cette demande m’a déconcertée. Je venais de vivre un moment si intense avec Vincent, une parfaite connexion physique et émotionnelle. Mais en voyant Patrice ainsi, vulnérable, je me suis rendu compte qu’il n’était pas encore prêt à accepter pleinement cette nouvelle réalité aussi bien que je l’avais déjà ...