1. Journal d'un monstre 3


    Datte: 26/12/2025, Catégories: #journal, #réflexion, #psychologie, #drame, #rupture, #adultère, #enseignant, fh, fplusag, profélève, amour, dispute, Oral pénétratio, Auteur: Rainbow37, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Je n’avais pas passé une aussi bonne journée depuis très longtemps. J’avais presque oublié ce que ça faisait de se sentir si légère, presque aérienne.
    
    Comme prévu, il y a eu le cours avec Vincent ce matin. Même quand il ne se passe rien, il se passe toujours quelque chose avec lui… ou plutôt avec moi. J’ai senti une pointe de déception m’envahir, une petite blessure sourde lorsqu’il est entré dans la salle avec les autres élèves. Il m’a totalement ignorée. Je me suis ressaisie, après tout, je m’attendais à quoi ? Ce n’est qu’un « employé de mon plaisir », c’est ce qu’on avait convenu… Il n’y a rien d’autre entre nous.
    
    Quelques minutes plus tard, la classe était plongée dans un devoir, le silence régnait. Au bout de quelques minutes, il a relevé la tête, ses yeux, sombres et intenses, ont rencontré les miens, pendant une seconde, ou une éternité, je ne saurais le dire. J’avais envie de sourire, de briser cette neutralité feinte, mais je me suis retenue. Pourtant, j’ai eu cette sensation étrange, apaisante, qu’on s’était compris. Sans un mot, sans un geste.
    
    Ce soir, je repense à ces moments de complicité, d’intimité, d’une douceur inattendue. Et lorsque ses doigts ont effleuré les miens… Est-ce cela, un amant ?
    
    Peu importe, je n’ai qu’une envie : le revoir et sentir à nouveau sa bouche, sa langue, sa peau contre la mienne. Mercredi, à la pause, je lui proposerai. Il reste toujours dans la salle, ça sera facile.
    
    J’ai passé une ...
    ... bonne partie de la soirée à râler contre Patrice. Une broutille, évidemment, mais il m’a vraiment agacée. Comme toujours, il a laissé traîner ses affaires partout dans la maison, d’autant plus que je venais de passer l’aspirateur. Le bruit du téléviseur, lointain et insistant, ajoutait à mon irritation. Un détail ridicule, mais il s’en moque tellement que ça me rend folle.
    
    Et bien sûr, comme à chaque fois, il s’est défendu en prétendant que je m’énervais pour rien. C’est toujours le même refrain, et à force, je me demande pourquoi je perds encore mon temps à lui dire. Je suis rentrée dans ma bulle ensuite, et je ne lui ai plus adressé la parole de la soirée.
    
    À la pause, je n’ai pas perdu de temps. Je suis directement allée voir Vincent à sa place. Juste quelques mots, prononcés d’une voix assurée et confiante : « 14 h chez toi. » Il a eu ce sourire convenu, presque complice, qui m’a rassurée autant qu’il m’a excitée.
    
    À 14 h pile, j’étais devant sa porte. Tout s’est déroulé comme les fois précédentes, c’était bon, très bon. Un exutoire parfait, dépourvu d’ambiguïté. Son corps contre le mien, la chaleur de sa peau, la fermeté de son étreinte. Le plaisir était intense, mais sans la tension des rencontres précédentes, il y avait quelque chose de plus simple, de plus direct. Comme si nous commencions à nous apprivoiser. Pourtant, j’ai tenu à éviter les gestes trop intimes de la dernière fois. Je ne voulais pas franchir à nouveau cette frontière. Du moins je me réprimais ...
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