Épidémie chez les dames 3 - Histoires de Sexe

Épidémie chez les dames 3

... va donc cesser !
— Oui da ! Elle coûte cher. Nos adversaires, comme nous-mêmes, rencontrons des difficultés à la financer et avons tout intérêt, si nous ne voulons pas rendre nos pays exsangues, à l’arrêter au plus tôt, malgré, pour moi, certains bons côtés.
— Des bons côtés à la guerre !
— Pas directement, bien sûr. Je vais confier un petit secret.

Et le prince de narrer ses relations avec les trois glaisanes. Deux pour la bagatelle et une pour son araisement1. Catherine est ébaudie d’ouïr qu’Elisabeth et Victoria ont préféré user de leurs charmes pour échapper à quelques corvages2 et graveries5.

— Je n’en reviens pas, dit-elle. Elles étaient si imbues de leur rang et elles se conduisent comme des… meretris7.
— Et elles ont pris goût à la chose. Il est inutile de les solliciter. Ce sont elles qui réclament et une fois lancées, elles oublient tout, même les précautions les plus élémentaires. Aussi sont-elles maintenant grosses. Cela ne calme d’ailleurs pas leurs ardeurs.
— Elles sont enceintes !
— Oui da. Une fois qu’elles auront accouché et auront été rendues à leurs parents, iceux ont intérêt à les marier au plus vite. Sinon, vu leur goût à forniquer, m’est avis qu’elles ne tarderont guère à jouer à la bête à deux dos rapidement avec le premier venu. Avec pour résultat un ventre qui s’arrondit. Le mariage sera alors plus compliqué. Se faire engrosser pas l’héritier d’un trône ou par le premier venu, cela n’est pas considéré de la même manière. C’est injuste, ...

... mais c’est ainsi.
— Il m’avait bien semblé qu’elles avaient pris de l’embonpoint, mais je n’aurais jamais imaginé que c’était cause d’empreignement3.
— Assez parlé de ces si peu demoiselles. Pour abréger les délais, je vais signer un laissez-passer pour comte de Calbray, pour qu’il puisse se rendre en Glaiseterre pour régler ses affaires sans attendre que le traité soit signé. Cela peut prendre encore un certain temps. Ce sur parole de revenir dès qu’icelles seront en ordre.
— Je remercie Monseig… Heu ! Je vous remercie Louis pour votre bienveillance.
— Cela est normal. Je ne vous retiens pas. Que vous puissiez annoncer au plus vite la nouvelle à l’heureux homme qui a su voir la personne exceptionnelle que vous êtes. Dès son retour, nous pourrons célébrer le mariage. Ne vous occupez pas de l’intendance, je m’en charge. Prévenez simplement les personnes que vous désireriez voir à la cérémonie. Vous me désobligeriez en refusant. Le bonsoir Capitaine.
— Je ne sais que dire… Le bonsoir… Louis. Mille mercis.

En repartant, Catherine regarde d’un autre œil les deux glaisanes et leur tour de taille.

En arrivant, sans parler des négociations, elle donne à son soupirant le laissez-passer delphinal. Icelui est fort surpris, mais ravi. Il part dès le lendemain.

L’amour lui donne des ailes. Il lui faut moins d’un mois pour être de retour près de sa dulcinée. Le mariage a lieu aussitôt.

En Glaiseterre, Samuel apprend que les pourparlers de paix sont sur le point d’aboutir. ...