1. Épidémie chez les dames 3


    Datte: 24/12/2025, Catégories: #historique, #adultère, extracon, enceinte, vengeance, 69, fgode, double, Partouze / Groupe fdanus, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... elle ne parierait pas sur le nom du père. Son mari, c’est possible, Pierre est bien placé aussi, mais au moment de la conception au moins trois autres peuvent prétendre. Cette grossesse lui évite la tentation de retourner à la maison close.
    
    Qu’importe, puisque Monsieur le Marquis est ravi de voir s’annoncer un héritier. Avec son état, Antoinette-Marie préfère ne plus avoir d’aventures extraconjugales. Avec une petite réserve pour Pierre et Suzette.
    
    Bien que ne narrant point à ses trois amies toutes ses aventures, elle tait, entre autres, pour Pierre et Suzette, et encore plus son passage par un lupanar, icelles sont ébaubies. Elles ne s’attendaient pas à ce qu’elle tombe, à l’image de son mari, dans le libertinage. Elles pensaient qu’après l’avoir fait cocu avec trois ou quatre hommes, vengeance faite, elle reprendrait une vie moins licencieuse, mais elle multiplie les amants. D’ailleurs, elles se demandent, comment le mari n’a pas vent de son infortune.
    
    Après plusieurs mois à la cour, Marie-Thérèse de Reuilly et Louise de Vaudémont retournent dans leur famille. Seule demeure Catherine de Révilly auprès de sa compagnie. Elle prend son rôle très au sérieux, s’entraîne au maniement des armes blanches, surtout sabre, mais aussi épée. Itou des armes de tir ; pistolet, fusil, carabine et même arc. Elle fait montre en ce domaine d’une réelle adresse que beaucoup lui envient. Elle s’intéresse aussi à l’artillerie. Elle lit des ouvrages sur l’art de la guerre et ...
    ... particulièrement de la « petite guerre ». L’ouvrage de : Thomas-Auguste Leroy de Grandmaison : Traité du service des troupes légères en campagne devient une de ses lectures favorites.
    
    Suivant les circonstances ou sa fantaisie, elle porte soit l’uniforme, soit la robe. Elle est fort souvent accompagnée de son « prisonnier », le colonel de la garde glaisane, le comte Samuel de Calbray.
    
    Ce dernier n’est pas mécontent d’oublier le métier des armes, pour pouvoir s’intéresser à la médecine et à la chirurgie. Passion qu’il n’a pas pu assouvir sur injonction de son père qui ne concevait pas qu’un Calbray soit autre chose que militaire. Maintenant, il se sent dans son élément. Il est surpris de trouver chez une femme ce goût pour la chose guerrière et, en plus, elle y montre du talent, comme le montre ses exploits qui ont justifié, cette chose inouïe de la voir breveter officier. Il se demande si son souverain aurait eu pareille audace, qui bouscule tous les usages. Il est vrai qu’en Canfre, il y a eu un précédent, il y a environ trois siècles. Cela avait d’ailleurs causé à son royaume des échecs, qui avaient mis fin à sa prétention à l’union des deux royautés sous le sceptre du souverain glaisan.
    
    Pourtant, la demoiselle est très féminine, avec des rondeurs là où il faut. Lorsqu’elle porte une certaine robe rouge, son décolleté attire le regard. En uniforme, la culotte, qui est fort moulante, révèle une chute de reins des plus prometteuse. De plus elle est fort cultivée. Elle s’intéresse ...
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