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Anaïs dans le parc aux biches
Datte: 20/12/2025, Catégories: #société, #policier, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... moi, je ne compte plus les propositions pas très honnêtes ! Peut-être que je suis déformée par ce que j’ai pu apprendre et révéler lors de mes enquêtes. Pour moi, personne n’est blanc comme neige, on a tous quelque chose à cacher. En tout cas, ce Professeur a les moyens ! Sa petite communauté est constituée d’au moins quarante personnes. Oui, il y a des serres, des élevages, des champs, mais faut quand même nourrir tout le monde. Peut-être qu’il a gagné au loto ou qu’il a vendu très cher un brevet… Pour l’instant, mis à part des petits points de détail assez curieux pour lesquels je n’ai pas d’explication, je dois avouer que je n’ai rien à me mettre de potable sous la dent. Je sens qu’il va falloir explorer les sous-sols du château. D’après ce que j’ai découvert lors de mes recherches avant de venir, il semblerait qu’il y ait deux niveaux. J’ai mis du temps à trouver un accès vers les caves. Pas celle des provisions qui est accessible à tout le monde, mais les autres qui étaient indiquées sur un vieux plan dessiné à la hâte que j’ai pu consulter. Peut-être qu’il n’y a rien dedans, mais il faudra que je m’en assure. Quand l’occasion se présentera, j’irai faire un tour, mais en attendant, je vais faire comme Mady : je vais continuer à faire bronzette. Tout le monde dort paisiblement. Mon amant est de garde de nuit. Je décide d’aller faire un petit tour en bas. Armée d’une lampe torche que j’ai pu dénicher quelques jours auparavant, je constate que les caves ...
... que j’explore servent de débarras, avec des meubles, des chaises, des appareils de gym, des cartons. Rien de réel à me mettre sous la dent. Ayant une intuition subite, j’éclaire le sol et je farfouille. Je constate très vite qu’il y a une sorte de chemin plus propre, plus poli, comme si on transitait souvent dessus. Je le suis à la trace. Celui-ci s’engouffre dans une cave banale assez étroite. Derrière un empilement de boîtes, je me retrouve nez à nez avec une porte. Je l’ouvre délicatement, il y a un peu de lumière derrière, ou plutôt une pénombre. Je constate que c’est un escalier qui descend vers un peu plus de lumière. Bingo, je crois que j’ai trouvé le second niveau. En revanche, la lumière m’inquiète un peu. J’espère que c’est juste une veilleuse. Avec précaution, je descends une à une les marches. J’arrive sur un palier coudé. Une autre porte que j’ouvre avec prudence. À ma grande surprise, j’arrive dans une grande salle très futuriste avec des tas de structures en métal et des tubes de verre. Ci et là, diverses loupiotes clignotent, éclairant la pénombre, créant ainsi un décor qui me fait un peu froid dans le dos. Avec précaution et en silence, je m’approche d’un premier tube de verre : il est rempli par du liquide bleu-vert qui me semble légèrement visqueux. Je pivote vers un autre tube : même constatation. Je m’avance avec précaution vers un troisième situé plus loin. — Oh mon Dieu !!! Le tube n’est pas vide, un corps de jeune femme relié à divers ...