C04 - L'actrice s'abandonne - Histoires de Sexe

C04 - L'actrice s'abandonne

... les tordant lentement entre pouce et index. Margot gémit, prise entre douleur aiguë et jouissance honteuse.

Mais la grande brune avec son air sombre, pinça plus fort en vrillant les deux tétons. Des gémissements, Margot passait aux grognements et aux cris. Son sexe luisait d'un désir incontrôlable, ses cuisses ne parvenant plus à se refermer. Quand Eva relâcha enfin ses tétons meurtris au bout de plusieurs minutes de cette torture, elle glissa une main sous le menton de Margot.

-- Viens.

Dans la pièce voisine, un large bain en pierre fumait doucement. Eva fit entrer sa soumise nue dans l'eau chaude comme Cléopatre entrait fière dans son bain au lait d'ânesse. Sans un mot, la grande brune prit une éponge, commença à laver elle-même chaque parcelle de son corps nu et éprouvé. Ses gestes étaient lents, enveloppants. Ses paumes glissaient sur les courbes pleines des hanches, les cuisses fuselées, les seins encore sensibles.

Le silence était lourd de tension. L'éponge passa sur le ventre et longea le pubis sans jamais le franchir. La sensation était douce et excitante. La célèbre maîtresse continuait à tourner autour du sexe de la blonde sans jamais le toucher. Frustration. Enfin, Eva murmura, son regard d'acier plongeant dans celui, embué, de Margot :

-- Accepte de ne pas tout contrôler. C'est là que tu trouveras ta liberté.

Les larmes jaillirent sans retenue. Margot hoqueta, submergée par cette révélation brutale. Elle voulait, elle avait besoin de lâcher ...

... prise. D'être prise. D'être guidée. Son corps nu, frémissant sous les doigts d'Eva, criait ce que ses lèvres n'osaient formuler. Elle avait envie qu'elle l'embrasse. Qu'elle la touche. Qu'elle la possède. Qu'elle enfonce son poing dans sa chatte.

Mais Eva se contenta de la laver jusqu'à la dernière goutte, avant de la serrer un instant contre elle, le front de la blonde posé sur son épaule nue. Margot était à elle. Et elle le savait, désormais. Margot n'avait plus besoin qu'on lui impose quoi que ce soit.

Ce soir-là, elle était venue d'elle-même, nue sous un long peignoir de soie sombre, les cheveux relevés en chignon lâche. Dans le silence épais du couloir, elle avait trouvé Eva, assise dans un fauteuil, jambes croisées, un livre oublié sur ses genoux.

-- Je veux... une séance complète. Avec toi, Maîtresse.

Le regard d'Eva, clair et insondable, s'était posé sur elle, pesant, puis une esquisse de sourire avait ourlé ses lèvres pleines.

-- Suis-moi.

La salle dédiée n'avait rien d'un décor de théâtre. Matelas au sol, crochets métalliques fixés aux poutres sombres, fauteuil de cuir au dossier incliné, table basse où reposaient cordes, pinces, vibrateurs, accessoires. Un antre de pur contrôle.

Eva l'habilla de son nouveau costume : un simple harnais de cuir noir qui épousait sa silhouette parfaite, cerclant ses seins fermes, remontant autour de son ventre plat, soulignant la courbe pleine de ses hanches et encadrant son fessier haut et ferme. Autour de son cou ...