C04 - L'actrice s'abandonne - Histoires de Sexe

C04 - L'actrice s'abandonne

... noire ultra courte, effleurant à peine la naissance de ses fesses hautes et fermes, franchit l'arche de la salle. Ses longs cheveux blonds, ondulés avec soin, caressaient sa nuque dégagée. Autour de son cou gracile brillait le collier de cuir sombre que l'Académie lui avait confié pour la soirée -- un marquage temporaire, mais dont le poids symbolique lui semblait déjà palpable.

Ses longues jambes fuselées se dévoilaient dans toute leur splendeur, gainées d'un voile noir si fin qu'il en devenait presque irréel. Ses talons vertigineux allongeaient encore la perfection de ses courbes, traçant dans l'espace une ligne de désir que bien des regards ne perdaient pas de vue.

Les autres invitées, toutes aussi provocantes dans leurs robes minuscules, formaient des groupes épars sur les banquettes basses ou se tenaient debout, verres de champagne à la main. Autour d'elles, des hommes au port assuré évoluaient en prédateurs raffinés. Leurs mains effleuraient sans vergogne les cuisses et les fesses offertes des stagiaires, s'autorisant gestes et frôlements dans un ballet silencieux de domination tacite.

Margot sentit plusieurs doigts glisser sur ses cuisses nues, leurs caresses remontant avec audace sous le tissu trop court. Une paume chaude s'attarda même quelques instants sur son fessier tendu, massant cette chair satinée que la robe dévoilait presque entièrement à chaque mouvement. Son souffle se fit plus court. L'interdit du geste réveillait en elle un trouble ancien, une ...

... soif confuse qui battait maintenant au creux de son ventre plat.

Puis le murmure parcourut la salle : Eva arrivait.

Le claquement sec des talons résonna sur le parquet. Une silhouette gracile, toute en élégance cruelle, fit son entrée. La jupe verte, fendue jusqu'à la hanche, dévoilait par éclats la ligne parfaite d'une cuisse pâle et galbée. Le bustier de cuir moulait la poitrine discrète mais ferme de la Dominatrice, soulignant la pureté de sa taille de sylphide. Ses longs gants verts, montant jusqu'à ses bras graciles, ajoutaient à son allure une autorité naturelle, presque magnétique. Eva la verte avançait lentement, le regard haut, les yeux bleu-vert ourlés d'ombres maîtrisées. Sa chevelure brune, faussement désordonnée, cascadait en mèches épaisses contre son dos nu. À chacun de ses pas, le public se taisait davantage.

Un tour de salle s'amorça. Les Dominants, escortés d'assistantes silencieuses, s'approchaient une à une des soumises potentielles. Le jeu était clair : soutenir le regard, ou baisser les yeux en signe d'acceptation. Margot, assise sur un large fauteuil de velours cramoisi, sentit son cœur cogner contre sa poitrine galbée. Les caresses anonymes sur ses cuisses continuaient, brûlant sa peau satinée d'une fièvre confuse.

Et soudain, Eva fut là.

Devant elle.

La blonde leva les yeux, happée par cette actrice qu'elle connaissait. Leurs regards se croisèrent, s'accrochèrent. La brune aux pommettes saillantes la détailla longuement, son regard ...