1. 54.6 Dans le noir, on voit parfois clair.


    Datte: 26/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... j’avais eu peur de me sentir (trop) soumis à lui, une fois de plus.
    
    Mais là, mon bobrun me déroute. J'aimerais être dans sa tête, faute de pouvoir entendre son ressenti, comprendre ses intentions par ses propres mots ; mais je sais que je dois me contenter d’essayer d’interpréter ses gestes, ses actes.
    
    Dans ce kif, j’adore son silence, si loquace ; ses gestes, si expressifs ; ses attitudes, si parlantes ; l’absence de mots crus, ou de virulence, désormais inutiles pour exprimer une virilité qui se dégage maintenant dans le calme, le partage, la complicité des corps, des envies, des plaisirs ; tout un ensemble de sensations qui me font sentir qu’il est autant à moi que je suis à lui.
    
    Faut-il lire, dans cette attitude qui se révèle en lui, une preuve que son plaisir avec moi est enfin assumé, ou en passe de l’être ?
    
    Mais alors que je me perds dans la beauté de cette question, le jeune mâle fougueux agît.
    
    L’une de ses mains s’attaque à mes tétons, l’autre empoigne mes couilles et ma queue. J’adore cette prise ferme de mec. Une prise qui a quelque chose de brutal, mais que je ne ressens pas comme violente. Preuve en est qu’un instant plus tard, il recentre ses doigts uniquement autour de ma queue et il commence à la branler. Je suis feu, son geste est pure essence. Il joue avec le risque très fort de ma jouissance toute proche.
    
    La sienne non plus, n’est pas loin ; je connais suffisamment mon bel étalon pour ressentir la vibration de son orgasme qui approche, le ...
    ... grondement de la tempête des sens qui va le secouer. Oui, il va bientôt jouir.
    
    Quelques derniers coups de reins et je sens que ça vient ; j’essaie de me retenir pour ne pas venir avant lui, j’ai envie qu’on décolle en même temps, j’ai envie de sentir nos cris de plaisir se mélanger.
    
    Puis, sa main chaude quitte ma queue et se pose à nouveau à plat sous mon ventre ; ses coups de reins cessent d’un coup, il s’arrête net, bien au fond de moi ; son autre main s’agrippe, prend appui sur mon épaule pour se maintenir ainsi, le plus loin possible en moi ; sa queue me remplit, me domine, me fait un bien fou ; elle reprend ses va-et-vient, et ce sont des décharges électriques qui se dégagent au fil de ses frottements en moi.
    
    Sa main se pose sur mes tétons, les titille, l’autre caresse mon dos. Il a carrément décidé de me faire jouir rien qu’en me baisant.
    
    « Jérém, tu vas me faire jouir ! » je lui balance, me sentant perdre pied, me sentant perdre le contrôle le mon plaisir.
    
    « Vas-y, jouis ! » je l’entends me lancer, la voix étranglée par l’excitation, tout en posant sa main sur ma queue et en recommençant à la branler.
    
    J’essaie toujours de me retenir, mais je suis au bout de mes ressources : comme le frottement d’une allumette, une « allumette » de bien bonne taille, sa queue me met le feu de l’intérieur ; et les va-et-vient de sa main sur ma queue ont définitivement raison de ma capacité à maitriser mon corps.
    
    Je me sens partir, mon ventre s’embrase ; je gicle sur ...
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