1. 54.6 Dans le noir, on voit parfois clair.


    Datte: 26/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    Toujours, le jeudi 02 août 2001, en milieu d’après-midi.
    
    Mais alors que je me prépare à le sentir venir en moi, je perds soudainement le contact avec ses mains ; ses mains que je retrouve un instant plus tard sur le bas de mon dos ; elles se posent à plat sur mes reins ; ses doigts jouent avec mon débardeur, glissent dessous ; le contact est léger, pourtant (ou justement) suffisant à provoquer des étincelles explosives sous ma peau, des séismes dans ma tête.
    
    Ses mains remontent lentement le long de mon dos, se faufilant entre ma peau et le tissu ; elles remontent jusqu’à mes aisselles, tentent de se glisser sous mon torse, intention que je seconde en relevant légèrement le cou et le haut de mon buste ; elles avancent encore, se faufilent sous mes pecs.
    
    Et lorsque ses doigts atteignent mes tétons, les titillent avec insistance ; et qu’en même temps, son gland effleure mon entrejambe : c’est là que j’atteins le point de non-retour sensuel ; c’est là que je me sens perdre pied ; c’est là que je sens l’asile me tendre définitivement les bras.
    
    Ses mains se retirent, rebroussent chemin ; lorsque ses doigts regagnent le point de départ, le bas de mon débardeur, ils amorcent un mouvement lent pour le remonter vers mes aisselles, pour dénuder mon dos ; mouvement que j’encourage en relevant à nouveau ma tête et le haut de mon torse.
    
    Ses mains sont à présent plantées à plat sur le matelas, de part et d’autre de mon buste. Et voilà que la perception de cette position, son ...
    ... torse en suspension au-dessus de mon dos, la superposition de son corps tout entier au mien ; s’ajoutant à la sensation de sentir sa queue juste posée entre mes fesses, de sentir son souffle brûlant sur mon cou : voilà, l’espace de quelques secondes à peine, je me sens à lui comme jamais.
    
    Dans ma tête, je ressens le plus intense ses bonheurs sensuels : celui de m’offrir à lui, de lui offrir mon corps pour son plaisir de mec. Un mec qui arrive à me faire cet effet rien qu’en m’effleurant, mérite de jouir jusqu’à ce que la queue lui en tombe.
    
    Je suis dans tous mes états, mais à l’évidence, je suis promis à repousser les frontières de mon excitation, de mon bonheur. Bon sang, le bogoss veut ma peau.
    
    Ses coudes se plient légèrement, augmentant la présence, la pression de son manche raide entre mes fesses ; son torse s’approche de mon dos, sa chaînette se pose entre mes omoplates ; puis, le bout de son nez commence à effleurer tout légèrement ma peau, se balade autour de mon oreille, descend le long de la ligne de mon cou, se promène à la lisière de mes cheveux en bas de ma nuque : là où, il le sait bien, je suis terriblement sensible. Chacun de ses mouvements est accompagné par le frottement léger, délicieux chatouillis, l’excitante caresse de sa chaînette sur ma peau : et là, je m’embrase carrément.
    
    Son nez descend lentement le long de ma colonne vertébrale ; dans mon corps et dans ma tête, c’est la tempête, l’ouragan, le typhon ; le tsunami arrive lorsque le contact ...
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