54.6 Dans le noir, on voit parfois clair.
Datte: 26/09/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... ma couette, secoué par des spasmes violents, ma jouissance décuplée par les va-et-vient de sa queue en moi, les contractions de ma rondelle autour de son manche ajoutant du plaisir au plaisir, me renvoyant de petites décharges faisant écho à mon orgasme géant.
C’est à cet instant que je sens le bogoss perdre pied à son tour ; je sens ses muscles se contracter, son corps se raidir, sa main libre se poser à plat sur mon ventre, exercer une pression intense pour me maintenir bien collé contre lui, pour s’enfoncer le plus loin possible, comme pour déposer sa semence au plus profond de moi.
Alors que je finis de jouir sur ma couette, le rugissement puissant de son orgasme fait vibrer mes oreilles, mon corps, mes entrailles ; ainsi, sa jouissance se mélange à la mienne.
Ses râles de mec viennent de s’éteindre, la tempête de son orgasme vient tout juste de se dissiper.
S’il a pris autant son pied que je l’ai pris, ça doit encore crépiter partout dans sa tête, il doit ressentir comme des petites décharges semblables ces éclairs au loin qui annoncent la fin d’un orage d’été. Et ces touts petits coups de reins qu’il continue d’envoyer au fond de moi ressemblent à la phase de décélération d’un avion en phase d’atterrissage ; ou bien, à une sorte de remous inconscient provoqué par son cerveau encore vrillé par le plaisir intense qui vient de le secouer.
Il respire bruyamment. Je suis toujours à quatre pattes sur le lit, envahi par sa queue, comme brûlé de l’intérieur par ...
... sa semence de petit mec, fécondé par sa puissance virile.
J’aimerais tellement qu’il reste là, en moi, pendant un moment ; je suis si bien quand il est en moi ; je me sens à lui, je me sens avec lui. J’ai envie de sentir sa queue se calmer, se mettre au repos, tout en étant encore en moi.
Mais je sais que ce n’est pas possible ; je sais que, lorsqu’il décide de sortir de moi, je n’ai pas mon mot à dire ; je sais que, lorsqu’il reprendra son boxer, lorsqu’il enfilera son pantalon et bouclera sa ceinture, bruits de cuir et de métal, ce sera pour les faire glisser le long de ses jambes, sur ses cuisses, pour remballer le précieux matos ; gestes de mec, indiciblement touchants, qui me procureront une émotion intense et complexe ; à la fois l’émoustillement de repenser au fait qu’il vient de jouir en moi, ainsi que la tristesse de savoir qu’il se prépare à partir.
Oui, le bogoss va bientôt se tirer. Je ne saurai même pas comment il était habillé aujourd’hui ; je ne reverrai pas non plus aujourd’hui son putain de nouveau tatouage qui me fait craquer ; sans un mot, il enfilera ses baskets ; sans un mot, il rouvrira, puis refermera la porte de la chambre ; il redescendra les escaliers. Voilà son kif : il vient, il me baise, il me remplit, et il repart.
La porte en bas va claquer derrière lui ; je serai toujours allongé sur le lit, rempli de son jus chaud, ma peau encore brulée par la chaleur de ses mains, la puissance de ses prises, le contact avec son corps ; mon ti trou ...