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William et la comtesse
Datte: 09/12/2025, Catégories: #domination, fh, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, Oral nopéné, sm, Auteur: Boonzardos, Source: Revebebe
... de sa cigarette agonisante. — Monsieur prétend beaucoup jouer au bridge ces temps-ci, je pourrais y jouer moi aussi, dit-elle. Ou bien pourrais-je partir quelques jours en vacances… quoique, mon absence risquerait fort de transformer ce château en un théâtre de bacchanales ! se ravisa la comtesse, comme se parlant à elle-même. D’un mouvement nonchalant du pied, elle laissa tomber l’un de ses escarpins sur le tapis, puis le second. Un coup léger frappé à la porte attira l’attention de William qui alla ouvrir. Il prit le plateau qu’on lui tendait et sur lequel un bol fumant était posé ainsi qu’une pilule blanche dans une minuscule coupelle de porcelaine. Il se dirigea vers la Comtesse et déposa le tout sur une petite table. — William, je n’avalerai pas mon somnifère de suite, j’ai envie de profiter un peu. Apportez-moi un cognac, je vous prie. Ce soir, j’en ai bien besoin. — Comme il plaira à Madame. Il ouvrit un buffet, prit une bouteille et un petit verre en baccarat, qu’il emplit presque à ras bord et le déposa près de la tisane. Alors qu’il s’apprêtait à ranger la bouteille, la comtesse intervint : — Laissez-la donc ici, j’en aurais peut-être encore envie. — Bien, Madame. Clémence saisit le verre avec un sourire, et après une gorgée, se pencha en arrière et releva ses jambes qu’elle posa sur son fauteuil, sans quitter des yeux le majordome. William, attentif au moindre de ses gestes, s’efforçait de détourner son regard de la silhouette féminine. — ...
... Ah… ! William, si je ne vous avais pas, je serais bien malheureuse. — Madame me flatte — C’est juste un compliment, mon William. Juste un compliment. Il posa sur elle un regard étrange – admiration ou regret, ou bien un peu des deux – qu’elle peina à déchiffrer. Et même si elle le connaissait bien, une part de lui-même lui resterait à jamais inaccessible. — Soyez simplement… William, ce soir, je vous prie. Et non pas mon majordome. C’est votre maîtresse qui l’ordonne. Rapprochez donc ce fauteuil. Après nous avoir servi à chacun un verre, vous y prendrez place. Ce soir, William, vous trinquerez avec moi ! Il alla chercher un second verre, se servit un fond de cognac, et s’installa dans le fauteuil tout près de la comtesse. — Vous êtes autorisé à vous détendre, ce soir, William… Monsieur mon époux – certainement fort occupé – ne vous sollicitera pas, soyez-en assuré. Il n’y a que moi qui puisse avoir besoin de vous ce soir, et je vous veux à l’aise et détendu. — À qui allons-nous porter un toast, Madame ? — À quoi, plutôt ! Au temps qui s’enfuit et nous fane, à l’ennui, à nous, au couple qui s’étiole, à celui qui renaît et ainsi de suite, amen ! — À vous, Madame ! dit-il en hochant la tête, légèrement décontenancé. Avec un sourire, elle le regarda droit dans les yeux et but d’un trait le petit verre d’alcool fort. — Mettez de la musique William et dansons ! William s’exécuta et choisit un disque de Gotan Project. Elle se leva et s’approcha de lui. ...