1. William et la comtesse


    Datte: 09/12/2025, Catégories: #domination, fh, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, Oral nopéné, sm, Auteur: Boonzardos, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Le huit septembre, une semaine après l’embauche de Justine
    
    La lumière du crépuscule projetait déjà ses ombres sur les murs richement décorés du château. D’une démarche tout à la fois feutrée et assurée, William traversait les couloirs conduisant au salon de Madame. Conscient de représenter l’excellence et le prestige de la famille Bienencourt, le majordome n’avait cessé de parfaire sa tenue au fil du temps. La coupe de son costume noir à queue de pie parfaitement ajustée à sa morphologie, l’élégance raffinée des étoffes du gilet et du pantalon assortis, sa chemise immaculée à col cassé et le nœud papillon accentuaient la prestance naturelle de l’homme. Par de menus détails, il veillait toutefois à ne pas être confondu avec son maître, le comte. Aussi ne portait-il jamais de cravate ou de foulard de soie et le regrettait amèrement : ces accessoires peuvent être si amusants pour qui est imaginatif. Et Dieu sait que William l’était… ! Mais pour l’heure, son attention était entièrement accordée à la femme qui marchait devant lui. Il pressa le pas lorsque celle-ci atteignit l’extrémité du couloir et, tel un fauve, souple et silencieux, il ouvrit d’un mouvement rapide une double porte.
    
    La comtesse, qui le précédait, portait ce jour-là une robe mi-longue de soie carmin à fines bretelles. Cintré à la taille par une large ceinture, le vêtement révélait une silhouette harmonieuse. La femme se déplaçait avec l’aisance et l’énergie propres à ...
    ... ceux qui détiennent le pouvoir ; la hauteur de ses talons, au lieu de l’entraver, ne faisait qu’affirmer sa suprématie.
    
    Elle était encore belle, très belle même. Les fines rides, qui ciselaient désormais son regard quand elle souriait, ajoutaient à son charme. Ne s’étant jamais totalement conformée à l’étiquette, elle laissait sa chevelure d’un blond vénitien se répandre sur ses épaules, son dos, ses reins. Cette effronterie lui seyait à merveille. La comtesse entra dans le grand salon de l’aile est du château, qui lui était dédiée. Le majordome referma derrière eux la double porte, les isolant du reste de la bâtisse. Si l’agencement d’un intérieur trahit la psyché de son occupant qu’aurait-on pu dire de la comtesse ? La pièce comptait plusieurs bibliothèques imposantes débordant de livres, un ensemble audio et quantité de CD dans un meuble attenant, des statues, des statuettes posées de-ci de-là, quelques tableaux – de somptueuses copies et pas des moindres : Le Verrou de Fragonard, Le Rêve de la femme du pêcheur, etc. Si cette femme aimait la littérature, la musique et l’art, les raffinements érotiques paressaient l’émouvoir tout autant. Et pourtant, le visage de Clémence de Bienencourt exprimait depuis bien longtemps déjà une grande mélancolie qu’elle s’efforçait toujours de dissimuler.
    
    Elle se laissa tomber avec une élégance lasse sur sa duchesse de velours pâle, un soupir s’échappant doucement de ses lèvres. Abattue, elle ne prit pas la peine de remonter sa robe qui ...
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