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Pas de culotte sous les aveux
Datte: 06/12/2025, Catégories: #psychologie, #drame, #érotisme, #policier, #rencontre, #regret, #confession, #personnages, #libertinage, #lesbienne, #domination, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #vidéox, #lieudeloisir, #lieupublic, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... désir mal maîtrisé. * Le soir, Charlie se fit déposer près de la buvette par Morales, prétextant un besoin « d’étude terrain ». Morales haussa un sourcil, puis acquiesça. Léa était là, comme toujours. Robe longue et fendue. Décolleté plongeant, pas de soutien-gorge. Pieds nus, évidemment. — Tu viens noyer quelque chose, Charlie ? — Une suspicion. Peut-être un pressentiment. Ou juste… moi-même. — Je t’écoute. Charlie ne répondit pas et observa les clients, l’ambiance douce, la lumière qui glissait sur les verres. Puis elle dit, très bas : — Gabriel Dorne. Ce nom t’évoque quelque chose ? Léa se raidit légèrement. — Je l’ai rencontré, oui. Deux ou trois fois. — Il a une emprise, non ? Tu l’as ressentie, toi aussi ? — Peut-être. Mais je n’ai pas été assez près pour qu’il me serre la bride. Charlie la fixa un instant avant de répondre, presque bravache : — Moi, je vais aller voir ce que ça fait. * Elle retourna le retrouver sur la plage, là où la dune se courbe vers la mer, entre ombre et lumière. — Capitaine Vernet, dit-il sans sourire. Elle s’approcha assez pour que leurs haleines se croisent. — Je veux comprendre, murmura-t-elle. — Comprendre quoi ? — Ce qu’elle appréciait en toi… Gabriel la fixa. Immobile. — Je peux te montrer. Le silence qui succéda n’était pas une hésitation, mais un aveu. Gabriel leva la main. Il la frôla d’un doigt, et dessina une ligne dans l’air, de sa clavicule à sa hanche. Charlie ...
... resta stoïque, mais à l’intérieur, tout basculait. — Je ne prends jamais que ce que l’on m’offre, dit-il calmement. — Tu es un prédateur. — Les femmes viennent à moi parce qu’elles le veulent. Celles qui n’en ont pas envie… je ne les retiens pas. Il avança un peu. Son souffle effleura la joue de Charlie. Elle ferma les yeux une seconde – deux – puis recula lentement. Comme on quitte une falaise qu’on brûle d’escalader. Sur le chemin du retour, elle ne savait plus si elle avait fui… ou gagné du temps. Mais une chose était claire : Gabriel Dorne n’était pas un coupable comme les autres. C’était un désir déguisé en alibi, et Charlie n’avait pas fini d’en payer le prix. Charlie l’avait relu trois fois. Elle hésita, puis mit une robe noire. Courte. Fluide. Nue en dessous. Un soupçon de parfum. Et un couteau plat, coincé dans une couture. Le lieu du rendez-vous n’était pas loin de la dune aux cerfs-volants, là où la plage s’élargissait en une zone interdite au public. Un ancien terrain militaire, dit-on. Il fallait marcher longtemps, les pieds nus dans le sable, la robe collée aux cuisses par la sueur. Quand elle l’aperçut, il était torse nu, comme toujours. Dos à elle. — Tu es venue. — Bien sûr. — Tu n’as pas peur ? — J’ai plus envie encore. Il se retourna. Ses yeux, plus clairs dans la nuit, se posèrent sur elle et la détailla. — Pas de culotte, donc. Elle ne répondit pas et s’approcha. Très près. Il attendait. Elle aussi. Puis, elle souffla : — ...