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Pas de culotte sous les aveux
Datte: 06/12/2025, Catégories: #psychologie, #drame, #érotisme, #policier, #rencontre, #regret, #confession, #personnages, #libertinage, #lesbienne, #domination, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #vidéox, #lieudeloisir, #lieupublic, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... Trop. Il est dangereux, mais pas idiot. Charlie se redressa, à demi nue, les cuisses couvertes de sable. — Donne-moi son nom. Une hésitation, puis : — Gabriel… Dorne. Et elle disparut dans la nuit comme un mirage. Charlie resta un moment, les jambes repliées sous elle, le souffle court. Elle n’était plus sûre de ce qu’elle traquait. Le désir ou la vérité ? Peut-être les deux. Le matin s’était levé sans fraîcheur. La moiteur collait partout sur l’Espiguette. Charlie, lunettes noires vissées au visage, attaquait son deuxième café sur la terrasse du commissariat temporaire. Morales, en nage, la rejoignit : classeur sous le bras, sandwich qui suintait dans le papier. — Gabriel Dorne, annonça-t-il. Trente-cinq ans. Ancien militaire, dossier sans tache jusqu’à sa désertion il y a cinq ans. Depuis, pas mal de voyages, plusieurs adresses, et… deux signalements pour « comportement abusif dans un contexte sexuel non conventionnel ». Charlie hocha la tête, sans surprise. — Il vit ici ? — En camping sauvage. Une tente plantée au nord de la plage, juste après le cordon de dunes. À dix minutes à pied de la cabane carbonisée. Charlie se leva. Son corps protestait, un peu. Pas d’avoir baisé. D’avoir trop peu dormi. — On y va. Ils le trouvèrent en train d’étendre un drap entre deux pins. Torse nu. Pantalon militaire coupé au genou. Crâne rasé. Yeux verts trop clair – un faisceau, pas un regard. — Gabriel Dorne ? lança Morales. L’homme tourna ...
... la tête, lentement. Il ne sembla pas surpris. — Capitaine Vernet. Je vous attendais, fit-il en souriant. Charlie s’approcha, carnet en main, posture droite. — Vous étiez à la soirée « Licorne » avant-hier ? — J’y passe de temps en temps. C’est un bon endroit pour observer les gens… — Vous connaissiez Sandrine Caillard ? — Jolie fille. Une déesse de plage. Trop libre pour son bien. Morales nota cette phrase. Charlie, elle, fixa son regard sur l’omoplate gauche de l’homme. Le tatouage. Un sigil stylisé. Propre, net, pas encore fané. — On vous a vu avec elle en train de l’embrasser. Juste avant qu’elle disparaisse. — Elle n’a pas disparu. Elle est morte, non ? Il parlait calmement, trop. — Vous avez quitté la soirée avec elle ? — Je suis parti seul. Je ne reste jamais jusqu’à la fin… c’est toujours là que les choses deviennent laides. — Et elle, que cherchait-elle ? Que les choses dégénèrent ? Il pencha la tête, comme s’il pesait la question, puis : — Elle voulait être vue. Admirée. Tenue court, mais pas blessée. Charlie sentit une tension s’infiltrer sous sa peau. — Vous êtes dangereux, monsieur Dorne ? Il sourit, presque tendrement. — Juste… lucide. Et c’est violent. Surtout quand on parle de sexe. Charlie recula. Pas d’arrestation. Pas d’oubli. * Dans la voiture, Morales grogna : — Il me fout les jetons, ce type. — Moi aussi, répondit Charlie. Mais pas comme toi. Elle ouvrit la fenêtre. L’air chaud entra comme un ...