1. Pas de culotte sous les aveux


    Datte: 06/12/2025, Catégories: #psychologie, #drame, #érotisme, #policier, #rencontre, #regret, #confession, #personnages, #libertinage, #lesbienne, #domination, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #vidéox, #lieudeloisir, #lieupublic, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... fait. Dans deux heures, on a tout.
    
    *
    
    Plus tard, dans une salle sombre du poste de police, l’image s’anima.
    
    La fête. La musique. Les rires. Le sable qui vibre sous les basses, les corps qui s’agitent dans une lumière mauve. Charlie reconnut la bouée, et dessus : Sandrine. Nue. Vivante. Radieuse. Autour d’elle, deux hommes, une femme. Tous à demi déshabillés. L’un – tatouage à l’omoplate – s’approche, l’embrasse à pleine bouche.
    
    La caméra trembla, puis s’immobilisa. L’image était floue, mais le son, lui, était limpide. Un cri. Bref. Étouffé. Coupé net.
    
    — Remonte, dit Charlie.
    
    Le technicien obéit. Une phrase retentit : « Lâche-moi, putain ! » Puis plus rien. La caméra s’éteignit. Le tatoué n’était pas Franky. Trop mince.
    
    — Trouvez-moi ce type.
    
    *
    
    Elle ressortit dans la lumière de fin d’après-midi. La chaleur était devenue collante, vicieuse. Elle pensa à Léa, au souffle court de la veille, et à cet inconnu qui avait cru pouvoir « dresser » Sandrine.
    
    La plage de l’Espiguette n’était plus qu’un cirque moite, peuplé de créatures aux masques fondus. Une phrase lui revint, lancée par Léa, ou Sandrine, ou elle-même – elle ne savait plus :
    
    Un appel. C’était Dupleix.
    
    — On a un souci, capitaine. Y a une nouvelle vidéo qui circule sur Telegram. Quelqu’un a filmé la scène… en douce.
    — Envoyez-moi ça. Tout de suite.
    
    Mais au moment où elle raccrocha, un autre message s’afficha sur son écran. Un numéro inconnu. Un partage de position, et une phrase ...
    ... :
    
    Charlie soupira.
    
    *
    
    Elle y alla seule, armée, téléphone coupé. La cabane était un squelette noirci entre deux dunes. Un ancien snack brûlé, devenu repaire pour âmes troublées. Une silhouette l’attendait. Nue sous un kimono. Dos tourné. Immobile.
    
    Charlie s’approcha. Le cœur serré.
    
    — Qui êtes-vous ?
    
    Silence. Alors, elle avança encore, et cette fois, une voix s’éleva. Douce.
    
    — Marie. Je suis celle que tu cherches. Ou celle qui t’a trouvée.
    
    Jeune. Corps souple. Tatouage discret sous le sein gauche.
    
    — Tu veux des réponses ?
    — Oui.
    
    La femme tendit la main, glissa ses doigts contre la joue de Charlie, et descendit le long du cou, jusqu’à l’épaule.
    
    — Tu sens comme ça brûle ?
    
    Sa poitrine fut caressée. Un murmure sur la peau. Elle laissa échapper un soupir. Le contact, la mémoire, le fantasme. Sandrine, Léa, toutes… Et cette inconnue, qui parlait en énigmes, mais touchait avec une tendresse désarmante.
    
    Un baiser. Puis deux. Un téton pris entre des lèvres. Une expiration. Puis un feu. Charlie l’attrapa, brutalement, la plaqua contre le mur calciné. Sa bouche dévora, ses mains fouillèrent. La douceur avait cédé. Place au besoin. Elles s’aimèrent – allongées dans la poussière chaude, doigts imbriqués, hanches offertes – avec l’intensité de celles qui savent qu’il n’y aura pas de seconde fois.
    
    Et dans le silence revenu, la femme souffla :
    
    — Le tatoué. Il était là, oui. Mais c’est pas lui.
    — Tu le connais ?
    — Disons que nous avons été… proches. ...
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