1. Pas de culotte sous les aveux


    Datte: 06/12/2025, Catégories: #psychologie, #drame, #érotisme, #policier, #rencontre, #regret, #confession, #personnages, #libertinage, #lesbienne, #domination, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #vidéox, #lieudeloisir, #lieupublic, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... tramait dans la lumière tamisée. La flic posa les coudes sur le comptoir.
    
    — Dis-moi, Léa. T’étais là, cette nuit, quand Sandrine est montée sur la bouée ?
    — Bien sûr. Elle riait, hurlait, jouait avec la foule. Elle était ivre de désir. Mais… il y avait une tension. Comme une femme qui porte un masque pour ne pas sombrer.
    — Tu l’as vue partir ?
    
    Léa hésita. Puis secoua lentement la tête.
    
    — Non…
    — Tu mens un peu, je crois.
    — Peut-être, répondit-elle. Mais pas pour t’embêter. Plutôt pour… filtrer.
    — Filtrer quoi ?
    — Ce que je donne. Et à qui.
    
    Elle s’éloigna du comptoir.
    
    — Viens. Mais laisse ton uniforme au placard.
    
    L’arrière-boutique sentait le rhum, le vieux bois et le sexe à venir. Charlie n’attendit pas qu’on l’invite davantage. Elle referma la porte, appuya Léa contre le mur sans brutalité, mais avec une urgence très claire. Leurs bouches se cherchèrent, se dévorèrent.
    
    Le goût de la menthe. De la chaleur. Des soupirs.
    
    Les mains de Charlie glissèrent sous le débardeur, trouvèrent la peau lisse, le galbe des seins sans soutien-gorge. Léa se cambra, mordit la lèvre de sa partenaire.
    
    Charlie descendit à genoux, lentement. Un doigt traça un chemin précis, sensuel, le long du ventre de Léa jusqu’à sa culotte, déjà humide. Elle la retira du bout des dents, et goûta la jeune serveuse qui bascula la tête en arrière en jurant doucement. Jeux de bouches. Langue contre chair.
    
    — Bordel, tu sais y faire, murmura Léa en agrippant la nuque de sa ...
    ... partenaire.
    — Je ne pose pas que des questions.
    
    Et elle jouit contre le mur, en silence, les yeux fermés.
    
    *
    
    Un peu plus tard, dans la chaleur rendue au calme, Léa souffla, étendue sur le canapé :
    
    — Il y avait un homme. Un type qu’elle n’aimait pas. Elle m’en a parlé en rigolant, mais c’était nerveux. Elle disait : « Ce mec veut me dresser. Comme une putain de licorne sauvage. »
    
    Charlie se redressa. La sueur coulait le long de son dos.
    
    — Tu as un nom ?
    — Non. Mais elle disait qu’il avait un tatouage, ici.
    
    Elle toucha son omoplate. Charlie se figea. Le même tatouage que Franky avait décrit.
    
    — Merci, Léa.
    
    Elle s’habilla en silence, lentement. Ses gestes étaient précis, mais son regard était déjà ailleurs. L’enquête venait de changer de rythme, et elle était prête à galoper.
    
    Le soleil tapait dur sur le capot de la 4L jaune du service technique. Morales en extirpa un sac plastique. Une corne dépassait, tordue.
    
    — La licorne. La vraie. Enfin, la bouée, corrigea-t-il.
    
    Charlie haussa un sourcil en jetant un œil par-dessus ses lunettes.
    
    — C’est pas tous les jours qu’on met une licorne sous scellés.
    — Il y avait ça, planqué dans le renflement arrière. Il a fallu la regonfler à moitié pour le voir.
    
    Il tendit une petite caméra d’action, recouverte de sable. Le genre qu’on fixe à un harnais pour filmer sans les mains.
    
    Charlie la prit avec précaution.
    
    — Faites-la analyser. Et trouvez-moi quelqu’un qui peut en extraire les données rapidement.
    — Déjà ...
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