1. Pas de culotte sous les aveux


    Datte: 06/12/2025, Catégories: #psychologie, #drame, #érotisme, #policier, #rencontre, #regret, #confession, #personnages, #libertinage, #lesbienne, #domination, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #vidéox, #lieudeloisir, #lieupublic, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... nuit-là.
    
    Mais Léa ne répondit que par un cri. Un orgasme foudroyant. Elle se cambra, agrippa la licorne par la crinière, s’y accrocha comme à un souvenir trop fort. Charlie remonta vers elle, laissant son genou glisser entre ses cuisses, la frictionner à nouveau. Une pression. Léa ouvrit la bouche pour parler… mais se mordit la lèvre à la place.
    
    — Tu ne diras rien, hein ?
    — Pas comme ça.
    — Alors comment ?
    
    Léa la renversa soudainement. Sèchement. Charlie bascula sur le dos, la robe retroussée, les seins à l’air, les jambes déjà écartées. Léa s’installa, la fente contre la sienne. Un frottement, peau contre peau, clitoris contre clitoris. Un combat doux et moite. Leurs hanches ondulaient, cherchaient, s’accrochaient.
    
    — Tu crois mener le jeu, capitaine ? C’est toi que je suis en train d’interroger.
    
    Charlie gémit. Leurs regards ne se quittaient plus.
    
    — Tu m’as suivie ? murmura-t-elle.
    — Oui.
    — Dans les dunes ?
    — Oui.
    — Tu m’as tuée ?
    
    Léa s’arrêta. Juste un instant. Un souffle suspendu. Puis elle reprit le mouvement. Plus vite. Plus fort.
    
    — J’aurais pu.
    
    Elles jouirent en même temps. Le silence tomba comme un drap humide sur leurs corps emmêlés.
    
    Charlie resta allongée un moment. Elle avait ce goût dans la bouche. Celui du sexe. Et de la vérité qui se refuse. Elle savait deux choses : Léa avait suivi Sandrine. Et elle n’allait plus jamais la regarder pareil.
    
    La licorne grinçait sous elles, doucement.
    
    Comme un témoin.
    
    Ou un complice.
    
    Le ...
    ... retour au poste se fit dans un silence de cendres. Charlie conduisait pied nu, la robe encore froissée, les cuisses collantes d’un plaisir pas encore digéré. Elle évitait son propre reflet dans le rétroviseur.
    
    Morales l’attendait devant le bungalow, les bras croisés. Il avait cette tête-là, celle qu’il réservait aux mauvaises nouvelles ou aux vérités qui grattent.
    
    — Tu vas pas aimer, dit-il.
    — J’aime plus grand-chose, Morales.
    
    Il l’entraîna à l’intérieur, posa une enveloppe kraft sur la table.
    
    — Tu connais cette nana, non ?
    
    Charlie tira une série de clichés. Caméra de sécurité. Un autre angle. Côté opposé du chemin.
    
    On y voyait Marie. Robe longue. Lunettes. Elle observait la plage depuis une butte de sable. À 3 h 19. Exactement au moment où Sandrine mourut.
    
    Charlie resta figée.
    
    — Tu veux dire… elle était présente, elle aussi ?
    — Pas seulement là. Regarde la dernière image.
    
    Charlie s’exécuta.
    
    Sur ce cliché flou, on distingue Marie quittant les dunes en courant.
    
    Charlie lâcha les captures d’écran. Morales haussa les épaules.
    
    — Tu veux mon avis, capitaine ?
    — Juste que tu me dises ce que tu crois.
    
    Il hésita. Puis :
    
    — Tu te laisses bouffer par Léa. Et ça brouille ta vue.
    
    Charlie ramassa les photos, puis planta ses yeux dans les siens.
    
    — On va retrouver Marie.
    
    Dans sa poche, elle sentit le cuir du bracelet rouge. Il collait à la peau, comme un mensonge qu’on a trop caressé.
    
    *
    
    Ils la trouvèrent dans une chambre minuscule, ...
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