1. COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (3/10)


    Datte: 30/11/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Merde, ce soir, c’est le cas de le dire, Martine Durand avec un « D, » une nouvelle fois va s’emmerder.
    
    C’est ce que je pense lorsque je vois Justine se lever me laissant emporter Amélie Nothomb dans son dernier roman.
    
    J’en lis quelques lignes, si mon contact pour venir au contact d’Olaf, il va falloir que je me coltine jusqu’à la fin pour pouvoir faire croire que je kif cet auteur avec son grand chapeau.
    
    Je pourrais aller acheter le dernier polard à la mode.
    
    « Prime time. » de Maxime Chattam ou « Méfie toi. » d’Harlan Coben, mais si on vient fouiller dans la maison qui m’a été fournie, des livres aux prix ou ils sont, pourrait paraitre suspect.
    
    J’aurais dû amener de chez moi quelques perles de la « collection noire », lu et relue de nombreuses fois et étant entièrement éculé, cela aurait paru moins suspect.
    
    Bref je me couche de bonne heure, je lirais la suite demain matin.
    
    Dix pages, j’ai lu dix pages, avec mes excuses mademoiselle Amélie, eu essayé n’avoir pas pu.
    
    À l’heure prévue, ayant essayé une dernière fois et ayant pu finir le premier chapitre, j’arrive dans le square.
    
    Justine est sur le banc, mais je comprends très bien la situation.
    
    Un affreux bonhomme avec une queue est en train d’emmerder ou de draguer celle que je convoite pour m’introduire auprès d’Alexandra Boman.
    
    Alexandra dont j’ai découvert qu’elle gérait l’agence de mannequins.
    
    Je m’avance et je prends tous les risques.
    
    • Bonjour mon cœur, excuse mon retard.
    
    Je me ...
    ... penche de façon qu’il n’y ait aucune ambiguïté envers l’emmerdeur.
    
    Je prends les lèvres de Justine et qui me regarde éberluée.
    
    • Eh oui, monsieur, nous sommes au vingt et unième siècle, les femmes épouses les femmes et nous nous passons largement de vos machins que vous avez entre les jambes.
    
    Deux secondes, et je peux m’assoir à côté de celle que je convoite sans penser que ce baiser allait me sortir de mon isolement.
    
    • Martine, tu es gonflée, je ne savais pas comment me débarrasser de cet importun, toi tu as été direct.
    
    Tu veux que je te dise, tu es la première femme à m’embrasser sur les lèvres.
    
    C’est vrai, hier, tu m’as fait la confidence que ton amie Marie avait été un peu plus qu’une simple amie.
    
    Il faut battre le fer lorsqu’il est chaud, je me penche et comme elle me regarde, je reprends ses lèvres, ma langue entrant dans la danse sans que sa propre langue ne refuse la mienne.
    
    Par chance, nous sommes seules, mon audace aurait pu la cabrer et je l’aurais perdu obligé de trouver une autre porte d’entrer dans la société « Mannequins les colombes enlacées. »
    
    • Veux-tu que nous allions chez toi ou chez moi, chez moi, je t’ai dit comment c’était !
    
    • Non, chez moi, surtout que j’ai plein de bonnes nouvelles.
    
    Nous faisons le chemin que j’ai déjà fait lors de mon arrivée pour repérer le cadre où je devais opérer.
    
    C’est un peu comme lors d’une enquête, il faut tâter le terrain ou l’action vient de se dérouler.
    
    • Entre, c’est là que j’habite ...
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