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La duchesse de Fougeroles
Datte: 29/11/2025, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: descollages, Source: Hds
... notre union ! Dit la duchesse pour tenter de rassurer la pauvre victime toute tremblante. La pommade de couleur blanche avait l’aspect d’une graisse consistante. Quant à son parfum, il rappelait celui de la menthe mélangée à de la capucine sauvage, lorsque la pluie d’orage tombe parfois sur les prairies environnantes les soirs d’été. D’une douceur maternelle, Violaine de Fougeroles appliqua avec le majeur une noisette de cette substance grasse sur les sillons rouge vif dessinés en lettres capitales avec de savants arabesques. — J’ai choisi tes jolies fesses, mais j’ai longuement hésité avec tes seins lourds dignes d’une nourrice ! Ricana Violaine tout en jouant avec son doigt. Peu à peu, les larmes se calmèrent, mais Manon resta toujours muette à cause de ce feu infernal qui rongeait le galbe meurtri au plus profond de sa peau. N’osant plus bouger, elle resta ainsi une bonne demi-heure à lutter contre sa souffrance indescriptible. Soudain comme par magie, la douleur finit par s’estomper doucement. À peine soulagée, la jeune fille put se retourner et lança un regard noir à sa maîtresse toute radieuse. — Pourquoi ? finit-elle par lâcher en serrant les dents. — Petite sotte, tu ne comprends donc rien aux mystères du cœur ! Rétorqua la duchesse un peu agacée. Quelques minutes plus tard, Manon s’occupa du bain de madame. L’âtre de la cheminée avait diminué d’intensité, mais l’eau encore fumante se trouvait à bonne température. La servante plongea une ...
... dernière fois la main dans la baignoire et rajouta une poignée de pétales de roses. À pas lents et calculés, la duchesse s’approcha silencieusement dernière la bonne, puis posa les mains sur ses épaules finement arrondies. Ce petit geste la fit tressaillir. Après ce qui s’était passé, Manon était devenue très méfiante. — C’est moi qui vais te laver ! Murmura-t-elle à son oreille. — Mais, je… — Ne discute pas ! Plonger dans cette eau tiède allait être un véritable supplice pour la jeune fille, même si l’autre le savait pertinemment. Décidément les choses avaient pris une tournure particulière. La bonniche habituelle n’était rien à côté de la petite esclave qu’elle était devenue. Au moment de s’asseoir, le moment terrible si redouté n’arriva pas. À croire que cette eau bénéfique lui ramollissait la peau, tout en éteignant d’un seul coup le brasier infernal inscrit dans sa chair. Une fois encore, sa maîtresse l’abandonna sur le champ. Un peu plus loin dans la pièce, le bruit d’un tiroir de la commode glissa émettant un bruit désagréable de grincements. Qu’allait-elle nous préparer une fois de plus ? Malgré sa curiosité, Manon ne se retourna même pas, trop apeurée de découvrir une mauvaise surprise. — Ferme les yeux, tu veux ! Murmura la duchesse. D’un seul coup, la bonne sentit le bout de ses seins pincés avec une telle intensité qu’elle cria comme un petit animal blessé en fermant la bouche. En ouvrant les yeux, elle vit deux pinces à linge en bois tenant ...