Une plage en Baltique - Histoires de Sexe

Une plage en Baltique

... si on excepte un petit triangle duveteux aux boucles blondes soigneusement entretenues. Je constate qu’elle possède des lèvres plutôt charnues, plus que la moyenne des femmes que j’ai eu le plaisir de fréquenter de très près.

Lærke serait-elle un tantinet exhib ? Ou bien, c’est parce que c’est moi ? En tout cas, ce fut une belle vision, même si je n’en demandais pas autant !

— T’es une petite chipie dans ton genre, toi !
— Il n’y a qu’avec toi que je peux me le permettre.

Pas même avec ton Olsen ? Mais je me retiens in extremis. Je réponds autre chose :

— Quand on tire trop fort sur la corde, elle finit par se rompre.
— Je sais, j’assume…

Elle reste seins nus, ce qui me convient. Puis tout redevient comme hier et avant-hier, comme si l’épisode du monokini tapageur n’avait jamais existé et encore moins celui de sa nudité complète. Décidément, ma relation avec Lærke est assez étrange. Oui, nous tournons l’un autour de l’autre, sans vouloir franchir une certaine limite, de peur de tout briser.

Nous nous baignons plusieurs fois. L’eau, qui ruisselle sur ses épaules, sur ses seins, sur son ventre, la rend très érotique, trop même. À bien y réfléchir, Lærke n’est pas un top model ; elle est jolie, c’est un fait ; elle est mignonne, c’est certain ; elle a quelque chose en plus, c’est avéré.

Comme les jours précédents, nous allons déjeuner ensemble. Elle revêt une tunique bariolée assez transparente quand on y regarde de près. Comme elle s’installe face à moi, ...

... j’ai une belle vue sur sa poitrine, ses aréoles et ses tétons. Si je me recule fortement sur mon siège, cette vision idyllique s’efface. Est-ce que Lærke le sait ? Avec elle, je peux m’attendre à bien des choses…

Tandis que nous dégustons nos desserts, elle aborde le sujet principal qui nous lie :

— J’aime la façon dont nous flirtons, toi et moi. C’est la première fois pour moi que ça se passe ainsi. C’est une agréable surprise…
— Oui, ça change, n’est-ce pas ?
— Exactement. J’avoue que je profite de ta bonne composition, mais c’est si rare de pouvoir vivre ce genre d’événement, Axel.

Elle pose sa main sur la mienne :

— J’espère que… je ne te déçois pas de trop…
— Pourquoi voudrais-tu que je sois déçu ?
— Tu pourrais en vouloir plus, non ?
— Si ça ne me convenait pas, je te l’aurais dit. Et si ça ne me convenait vraiment pas, je ne serais plus là.

Me souriant, Lærke laisse sa main sur la mienne, j’en profite pour emmêler nos doigts, elle ne s’y oppose pas :

— Je sais, mais… ça reste étonnant.
— Ce qui est étonnant dans notre petit jeu, c’est qu’hier soir, tu m’as embrassé, Lærke.

Jouant avec mes doigts enchevêtrés aux siens, elle me répond sans détour :

— Hmm… honnêtement, j’en avais envie, mais sans aller plus loin. C’est idiot ce que je vais te dire, mais j’ai l’impression de redevenir une ado qui fait ses premières découvertes, alors que j’ai largement dépassé l’âge.
— Largement ? T’exagères !
— Je ne suis plus toute jeune, je le sais très ...