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Journal d'un monstre 2
Datte: 25/11/2025, Catégories: #journal, #adultère, #différencedâge, #enseignant, fh, fplusag, extracon, profélève, amour, dispute, caresses, Oral Auteur: Rainbow37, Source: Revebebe
... étaient douces et fermes à la fois, et, malgré moi, ça me faisait du bien. C’était une trahison envers moi-même, et pourtant… c’était si agréable, si bon, que je me sentais perdue, déchirée, dans ce mélange toxique de honte et de plaisir. Mais malgré l’ivresse du moment, cette sensation intense et puissante qui m’avait emportée, une partie de moi, une conscience lucide et douloureuse, s’est réveillée. Comme une claque qui me rappelait où j’étais et ce que je faisais. J’ai pris appui sur son torse pour me redresser. Mon corps était encore chaud et humide, imprégné de son odeur, de son sperme, mais la flamme du désir s’était éteinte aussi vite qu’elle était apparue. J’ai planté mon regard dans le sien, ma voix redevenue froide, sèche et assurée, pour un avertissement : « Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu as intérêt à tenir ton engagement », lui ai-je dit. « Si tu mets en péril ce qu’il me reste, mon mariage ou ma carrière, je n’aurai aucune pitié, ni pour toi… ni pour ta fille. » J’ai vu dans ses yeux une résignation mêlée à un soupçon de crainte, une lueur d’incertitude qui me rassura intérieurement. Il a hoché la tête, l’air vaincu. Je me suis retirée de lui, mon corps encore tremblant, mais mon esprit déterminé. J’ai rassemblé mes vêtements rapidement, les enfilant comme une armure, et j’ai quitté la chambre sans un mot de plus. J’ai quitté l’appartement en vitesse, comme si le diable était à mes trousses. Une fois dehors, le vent frais fouettant mon ...
... visage, j’ai presque couru jusqu’à ma voiture. Je me suis assise sur le siège, et me suis écroulée sur le volant, ma tête enfouie dans les mains. Je n’ai pu retenir mes larmes, chaudes et amères. J’avais été ridicule, pathétique, en menaçant sa fille, cela a fait de moi une personne méprisable, la pire des femmes. Mais au moins, cette histoire était finie, pour de bon. C’était tout ce qui comptait, me restait plus qu’à sauver mon mariage. Aujourd’hui, j’ai pris les devants et proposé à Patrice de sortir dîner dans ce petit restaurant italien où nous allions souvent au début de notre mariage. À ma grande surprise, il a accepté sans hésitation. Nous avons passé une soirée étonnamment agréable, entre rires et souvenirs partagés. Après le repas, nous nous sommes promenés main dans la main, comme un vrai couple. C’était doux, presque irréel, après toutes les épreuves que nous avons traversées, qui semblaient n’être qu’un mauvais rêve qui s’éloignait peu à peu. Seul bémol, une fois rentrés, alors que j’aurais aimé prolonger cette intimité dans la chambre, il a esquivé mes avances. Peut-être était-il trop fatigué, ou peut-être que cette distance persiste malgré tout. Suis-je encore désirable à ses yeux ? J’ai vu la psy cet après-midi. Une séance trop tardive finalement, presque inutile. Elle m’a demandé si j’étais prête à lui montrer mon journal, mais j’ai refusé. Pas cette fois, pas encore. C’est trop intime, trop brut. Mais je lui ai simplement dit que je me sentais vraiment ...