Justine (La Digne) 03 - Histoires de Sexe

Justine (La Digne) 03

... aucun regret. Faut dire...qu'est-ce que je me sens bien.

Elle remit le vieillard dans son fauteuil pour le pousser vers la salle à manger. Elle l'installa devant la télé, c'était l'heure de son jeu préféré.

- Je prends une douche puis je lui fais à manger.

La douche fut longue et complète. Lorsqu'elle passa le gant éponge entre ses cuisses, elle ne put retenir un gémissement.

- Bon Dieu, que m'arrive-t-il? C'est pas une chatte, c'est une dynamo. Un contact et ça part au quart de tour.

Elle se sécha avec une serviette en essayant d'ignorer les sensations qui émanaient de son corps.

- Seigneur, aide-moi s'il te plaît...

A peine eut-elle prononcé ces mots qu'un coup de sonnette retentit. Elle enfila à la hâte la blouse de fonction et alla se poster devant la porte. Elle regarda par l'œilleton.

- Qui...

Son corps s'embrasa immédiatement.

- Le jeune livreur!

Elle ouvrit la porte en grand, négligeant le fait que sa blouse de fonction, légère, était presque transparente et lui arrivait au bas des fesses.

- Jeune homme?

Détachant avec difficulté son regard des larges aréoles sombres qui décoraient la blouse, il indiqua le casier qu'il tenait dans ses bras et bégaya quelques mots d'excuse.

- Euh, je vous apporte les courses. Euh, désolé de...de...de vous déranger.

- Vous êtes chou, vous ne me dérangez absolument pas.

Justine s'amusait de son embarras car elle en connaissait la raison.

- Bien, suivez-moi jusqu'à la cuisine.

Arrivée ...

... devant le plan de travail, elle ouvrit un placard et se tourna vers le livreur.

- Donnez-moi les pommes-de-terre.

Elle prit le filet qu'il lui tendait et s'agenouilla avant de poser les légumes sur le carrelage pour les pousser sous l'évier. Elle finit la manœuvre à quatre pattes, sans se soucier du fait que la blouse ne couvrait plus ses fesses. Elle allait se relever lorsqu'elle sentit un courant d'air frais sur ses fesses.

- Jésus Marie Joseph, j'ai les fesses à l'air. Ja...ja...jamais un homme ne m'a vue comme ça! Il peut tout voir. Mon Dieu, aidez-moi!

Mais la honte ressentie baissa vite d'intensité, la dynamo qui la tenait dans un état d'excitation permanente venait de passer la surmultipliée. Un tremblement suivi par une vague de chair de poule parcourut son corps. Sa volonté l'abandonna, n'existait plus que la nécessité de laisser le mâle disposer de son corps frémissant.

Elle cambra le dos et écarta les cuisses. Pour la première fois, elle montrait son intimité profonde à un inconnu. Cela la remplissait de honte et de désir exacerbés, le nouveau cocktail pour un plaisir puissance dix. Elle se vit figée dans la position d'une chienne qui attend de se faire couvrir par le mâle alpha du quartier. L'image de son mari la doucha brutalement. Elle se mit à genoux et se retourna et vit le jeune livreur, pantalon baissé, ses mains levant sa chemise pour découvrir un pénis tendu à l'extrême. Elle ne put s'empêcher de comparer.

- Plus long que Charles-Edouard, ...