Justine (La Digne) 03 - Histoires de Sexe

Justine (La Digne) 03

Le lendemain, elle essaya de ne pas penser à ces événements déstabilisants mais le combat intérieur faisait rage.

- La vie était plus simple avant.

- Plus chiante, tu veux dire.

- Charles-Edouard est l'homme parfait.

- Alors pourquoi tu regardes le plafond quand il te fait l'amour?

Un coup de sonnette interrompit le dialogue de sourdes. Justine était en train de se changer pour donner sa douche à l'oncle Philippe. Elle se demanda s'il s'agissait du livreur. Tout d'un coup, oubliés les prières, la repentance, la flagellation, le jeûne...sa température monta en flèche. Uniquement vêtue du slip, les seins dansant la rumba, elle se précipita vers la porte et regarda à travers le judas. Déception, ce n'était pas le gros. Mais celui-là était plus jeune et super mignon. Derrière lui, elle aperçut un fourgon de livraison du supermarché local.

- Les courses!

Au deuxième coup de sonnette, son cœur repartit à cent à l'heure.

- Je me demande s'il a la clé. On va voir.

Elle se dirigea vers la cuisine. Elle sourit, elle venait d'entendre le bruit d'une clé actionnant le mécanisme de la serrure. Prise d'un brutal accès de fièvre, elle ouvrit le placard situé sous l'évier et se mit à quatre pattes en arrangeant le bas de son bikini pour qu'il ressemble à un string. Puis elle fit semblant de chercher quelque chose alors que des pas se faisaient entendre derrière. Elle s'interrogea à voix haute:

- J'aurai juré l'avoir remise à sa place. Mais où est donc cette ...

... crème? Y a tellement de trucs là-dessous.

Les pas s'étaient arrêtés à l'entrée de la cuisine. Justine savait que le jeune homme la regardait. Elle sentait son regard fixé sur ses fesses. Le cœur battant à tout rompre, elle écarta un peu plus les cuisses et se cambra au maximum. Tout à coup l'enfant de cœur se réveilla. La honte la submergea. Mais il était trop tard pour changer le cours des choses.

Le livreur restait à l'entrée de la cuisine, immobile devant le spectacle incroyablement érotique qui s'offrait à lui. Une femme se tenait à quatre pattes devant l'évier. Pour tout vêtement, elle n'avait qu'un string noir qui découvrait son cul entièrement. Et quel cul! Joufflu, rebondi, il n'avait qu'une envie, c'était de le malaxer. La peau striée de vergetures horizontales le rendait encore plus obscène. Il déglutit difficilement. Au centre, le string disparaissait, avalé par de grandes lèvres luisantes qui semblaient lui dire:

- Ouvre-nous!

Les mouvements brusques qu'elle effectuait faisaient ballotter ses seins de droite et de gauche, ils étaient si volumineux qu'ils trainaient presque sur le carrelage. Cela rendait le tableau encore plus bandant, beaucoup plus que les films pornos qu'il visionnait tous les jours. Son chef avait prévenu le jeune livreur, il aurait affaire à des ménagères qui s'ennuient et qui chercheraient à le séduire.

- Ne tombe pas dans le piège, ça ne te rapportera que des emmerdements et ça retardera tes livraisons. Donc, ne te laisse pas ...