Sans Consentement - Joséphine 03 - Histoires de Sexe

Sans Consentement - Joséphine 03

... mon train de vie ne collait pas avec mes revenus officiels, alors j'ai été honnête.

— Quoi?!?

— Mais non, je n'ai pas parlé de l'arnaque! J'ai juste dit que nous étions comme trois sœurs, que Joséphine m'aidait, qu'elle voulait que je vive bien, et qu'elle me donnait cinq cents euros par mois. Le reste, je ne pouvais pas le savoir.

— Et ils ont réagi comment?

— J'ai vu un clin d'œil de la psychologue, comme si ça collait avec leur conclusion. Ils m'ont juste sermonnée pour me dire que je devais déclarer cet argent, et ils m'ont demandé si Jenna recevait la même somme. Je n'en ai aucune idée. Je ne sais pas ce qu'elle faisait du reste.

— Elle payait tout en liquide, donc cinq cents euros, ce n'est rien pour Joséphine! Et du coup, ils t'ont dit où ils en sont? Ça fait plus de deux semaines, et toujours rien.

— Non, mais s'ils en sont à chercher où elle a dépensé son liquide, c'est qu'ils n'ont rien trouvé.

— Et les photos? Ils n'ont pas abordé le sujet?

— Non, ça, c'est trop sensible, ça ferait un mobile sérieux. Mais maintenant qu'ils savent qu'elle me donnait de l'argent, je suis la dernière personne qui l'aurait kidnappée, surtout sans demande de rançon!

À cet instant, la sonnette retentit.

— Va ouvrir, c'est pour toi.

— Quoi?

— J'ai trouvé un mec gay qui va te déflorer le cul, et ensuite on ira faire l'amour devant toi dans la chambre. Ce n'est pas ce dont tu rêves?

Jean-Charles gémit de honte, les joues en feu, et alla ouvrir à un ...

... grand mec baraqué du nom de François. Jean-Charles était nu et encagé devant lui, ce qui fit rire ledit François, qui trouva en revanche Élodie absolument canon! Pas si gay le gars!

11bis. 2 octobre 2024 -- 15h00

La commissaire Laure Mougins faisait partie de la PJ de Paris, où l'affaire Joséphine Luc avait été délocalisée. Après six semaines, toutes les pistes étaient froides et le dossier avait été transféré à Paris avec des experts des enlèvements. Elle reposa l'épais dossier sur son bureau, se pencha en arrière sur son fauteuil — un tic qui lui avait déjà valu de nombreuses chutes — et fixa le plafond, cherchant l'inspiration. L'inspecteur Julliard, qui la connaissait bien, se serait bien gardé de la déranger à cet instant crucial.

Elle occupait ce poste qui la passionnait depuis deux ans maintenant. A quarante-cinq ans elle avait été retirée du grand banditisme après que son nom ait été rendu public et qu'un parain qu'elle avait arrêté personnellement avait cherché à se venger. Cela l'avait profondément ébranler, comme si une règle du jeu tacite avait été violée, quand bien même les malfrats semblaient ne pas en avoir, de règles. Heureusement pour elle, la parrain n'avait pas fait long feu à la prison, un règlement de compte l'avait fortunément éliminé. Mais le mal était fai,t Laure venait la peur au ventre au boulot, craignant encore plus pour sa petite fille et sa femme qu'elle souhaitait protéger plus que tout.

Ici les choses étaient plus calme, elle pouvait ...