Sans Consentement - Joséphine 03 - Histoires de Sexe

Sans Consentement - Joséphine 03

... viril. Il aime que je décide et que je prenne l'ascendant.

— C'est du SM. Tu es sa Maîtresse à double titre... (Jenna sourit, ce qui rassura Élodie.) Je savais que tu étais dans le SM, je t'ai déjà vue dans des tenues laissant peu de doute.

— Oh, oui je dois avouer. Dans notre groupe on ne parle pas beaucoup de notre sexualité, entre Joséphine qui est asexuelle, moi dominatrice et Jean-Charles soumis, cela fait un beau mélange. (Jenna rougit violemment sans qu'Elodie ne réalise) Tu vas faire quoi de ces photos?

— Rien. Que veux-tu que j'en fasse? Mais si je les ai reçues, il y a des chances que d'autres les aient aussi.

— Oui, tu as raison, mais attendons de voir... Tu crois que c'est lié à l'enlèvement?

— Ça paraît dingue, mais dans l'hôtel même du mariage... J'avoue que ça me donne la nausée. Jean-Charles se fait sauter par sa Maîtresse alors qu'il n'y a aucune nouvelle de sa femme disparue!

— C'est une façon aussi de penser à autre chose. Je...(Elodie hésite) voilà il faut que tu saches que j'aime le SM, que je suis tordue, et j'aime tout ce qui est bizarre, transgressif.

— Je sais, je te connais

— Alors, voilà, j'avais prévu cette séance pour que je sois la première à profiter de Jean6Charles après le mariage, une façon de faire la nique à Joséphine qui va l'avoir toute sa vie.

— Tu es plus tordue que je ne croyais.

— Oh, je suis désolée...

— Tu es désolée que je le sache...

— Oui, tu as raison.

Élodie était d'autant plus ...

... déstabilisée que Jean-Charles lui avait parlé de la vidéo de Joséphine. Le lien était évident, mais l'explication encore plus confuse. Tout cela était incompréhensible. Est-ce que quelqu'un en voulait à Joséphine, à elle, à Xavier Luc?

Jamais elle ne l'avouerait, mais elle avait retrouvé la vidéo ; ce n'était pas très difficile avec les renseignements donnés par Jean-Charles. Elle l'avait regardée en entier et en avait été profondément excitée, jouissant à plusieurs reprises. C'était mal, sans doute, mais trop excitant, surtout connaissant Joséphine et le goût d'Élodie pour la transgression et la violence. Rien que d'y repenser, elle se sentait à nouveau mouiller, un creux au ventre, particulièrement à la scène de la tondeuse. Connaître la protagoniste, savoir que tout cela était sans consentement la transportait.

Jenna se leva, et sans un mot, reprit les photos et sortit de l'appartement. C'était trop pour elle ; la jeune femme avait besoin de réconfort. Sur son téléphone, elle reçut la confirmation que la voie était libre. Elle se rendit dans la maison dont la porte arrière avait été laissée ouverte, monta dans le noir jusqu'au premier étage et entra dans la grande chambre du bout. Les photos étaient au fond de son sac, il ne faudrait surtout pas qu'elles soient vues. Une mince lumière éclairait le lit et une forme nue, allongée, l'attendait avec impatience. Jenna fit tomber ses vêtements et se glissa sous l'épaisse couette pour se blottir entre les deux seins accueillants ...