La Collaboratrice 8/8 - Histoires de Sexe

La Collaboratrice 8/8

... remettre celui en argent, symbole de son rôle d'avant. Mais son corps la trahissait : sa gorge était en feu. Sa voix s'éteignait de jour en jour. Chaque effort devenait une épreuve.

Un soir, alors qu'elle se levait péniblement pour servir le thé, Chiara l'arrêta d'un geste doux mais ferme.

-- Erin, stop. Tu n'as plus à faire ça. C'est à nous de nous occuper de toi maintenant, dit-elle en souriant doucement, avant de remettre le collier de diamants autour de son cou.

Erin baissa la tête, les yeux humides. Elle hocha simplement la tête, acceptant que les choses avaient changé, au moins pour un temps.

Pour l'aider, Pierre engagea Mykio, une jeune japonaise discrète. Mykio, vêtue d'un kimono simple, s'occupait d'Erin au quotidien. Elle l'accompagnait dans ses traitements, veillait sur son repos, et par sa présence rassurante, allégeait un peu le poids des journées.

Mykio n'était pas seulement une aide. Avec sa délicatesse et son calme, elle apportait une sérénité nouvelle à Erin. Peu à peu, malgré la douleur et les épreuves, Erin sentait qu'elle n'était pas seule. Entourée de Pierre, Chiara et maintenant Mykio, elle trouvait la force de continuer.

Du matin au soir, Mykio était là, collée à Erin pour l'aider dans tout. Elle lui préparait des repas simples, histoire de lui filer un peu d'énergie après les traitements qui la laissaient vidée. Rien de compliqué, mais toujours soigné, juste ce qu'il fallait pour tenir le coup.

Quand venait le moment de se ...

... laver, Mykio s'occupait d'elle. Elle la déshabillait doucement, dévoilant ce corps amaigri, presque méconnaissable. Avec un gant humide, elle nettoyait sa peau fragile, ses gestes précis mais sans fioritures. Erin, chauve et affaiblie, se laissait faire, incapable de faire plus.

Malgré sa maladie, les mamelons d'Erin durcissaient et pointaient toujours. Mykio adorait les voir ainsi, si vivants. La jeune nipponne prenait son temps quand elle rinçait la vulve de la malade. Elle avait remarqué que cette dernière prenait plaisir à cette caresse. L'un des rares moments où Erin trouvait un peu de paix, c'était au onsen du ryokan. L'eau chaude des sources naturelles, entourée par le calme de la nature, semblait apaiser tout : son corps meurtri et son esprit fatigué. Mykio, toujours présente, l'aidait à se glisser doucement dans l'eau. La japonaise nue, avait des gestes assurés et précis.

Elles restaient là, en silence, à profiter de la chaleur enveloppante et de la sérénité du lieu. Mykio caressait parfois sa peau avec une douceur simple. De temps en temps, leurs regards se croisaient, et, rarement mais intensément, elles échangeaient un baiser furtif, comme une bulle d'évasion au milieu du poids de la maladie.

En plus des soins quotidiens, Mykio massait régulièrement Erin, utilisant des techniques traditionnelles pour soulager la fatigue et la faiblesse de son corps. Ses mains expertes parcouraient les muscles d'Erin, apaisant les tensions accumulées, et rendant à Erin un ...