La confession
Datte: 23/09/2019,
Catégories:
fh,
religion,
volupté,
soubrette,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
jeu,
historique,
Humour
Auteur: Lignière, Source: Revebebe
... qu’une nuit, consciemment ou non, messire de Lalaing n’attente à votre honneur, ce qui pourrait vous valoir à tous les deux, je vous le répète, les feux de l’enfer ?
— Il ne se peut, car messire Jacques est homme de grande sagesse qui a su prévenir tous les périls qu’un tel état pourrait engendrer.
— Et quel moyen a-t-il forgé ?
— Messire de Lalaing est dépositaire d’une poudre qu’il hérita de son grand-père qui, lui-même, l’obtint après la défaite de Nicopolis qui vit le sultan Bajazet mettre à mort plus de cinq mille de nos preux chevaliers faits par lui prisonniers. Seuls le duc Jean, le comte Enguerrand de Coucy, Régnier Pot et quelques autres eurent la vie sauve moyennant le versement d’une forte rançon. Ne voulant pas enterrer leurs morts en terre d’infidèles, il fut décidé de les cramer sur un vaste bûcher et leurs cendres furent pieusement recueillies par sire Enguerrand qui, à la fin de sa vie, en fit donation à son petit fils.
— Je ne comprends pas où vous voulez en venir.
— Cette poudre a des pouvoirs admirables car elle libère de leurs serments, vœux ou promesses, les hommes ou les femmes qui la possèdent. Ainsi, lors du Jugement Dernier, ceux-ci seront appelés avec les Justes, car, bien que leur vie ait pu être fautive, leur cœur resta droit. Ainsi, chaque soir après avoir tracé ma ligne d’eau bénite sur notre matelas commun, messire Jacques la contretrace avec une ligne faite de cette poudre et, de ce fait, nous dégage de toutes nos responsabilités. La ...
... frontière sacrée qui séparait nos corps, comme par magie, perd de son pouvoir et nous pouvons, de la sorte, nous rapprocher et, encore plus nous réchauffer.
— Et jusqu’à où va ce réchauffement ?
— Jusqu’à ce que nous ayons très très chaud.
— Êtes-vous en train de me dire que vous commettez le péché de chair ?
— Cela ne peut être qualifié de péché car nous sommes affranchis des engagements pris par nos parrains et marraines lors de notre baptême.
— Ne craignez-vous pas d’être grosse ? Ce serait là la preuve éclatante que vous ne respectez pas la vie de chasteté à laquelle votre état de veuve vous astreint.
— Là non plus, il ne se peut. Vous n’ignorez pas que je fus mariée près de six années. Mon défunt époux François était très épris de moi et, dès le premier soir de nos noces, il me le prouva en me dépucelant en un tour de main puis en me fourrant plusieurs fois toute la nuit et pareillement chaque nuit que nous avons passée ensemble. Dès qu’il revenait de ses lointains et trop nombreux voyages, avant même de remercier le Ciel, il troussait ma robe, baisait mes jupons et me bourriquait jusqu’à ce que sa semence déborde. Malgré cela, à mon grand malheur, je n’ai jamais été grosse et jamais ne le serai.
— Comment pouvez-vous prétendre cela ? C’était peut-être votre mari François qui était stérile.
— Cela ne peut non plus. J’y ai souvent songé et j’en ai eu le cœur net lors d’un séjour que fit le chevalier Boucicaut que j’avais hébergé car il était fort lié d’amitié avec feu ...