Not alone
Datte: 23/09/2019,
Catégories:
ffh,
Transexuels
Humour
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... heureuse. Peut-être voudrez-vous également prendre part à l’assemblée de ce soir, Pauline ?
Ah, là, on nous laissait clairement de côté, Laetitia et moi…
— Je suis désolée, reprit justement Anita en apercevant sans doute ma tronche, mais seules nos sœurs participent à ces rassemblements. C’est pour nous l’occasion de nous retrouver et de nous apporter soutien, conseils…
— Et amour ! l’interrompit brutalement Laetitia. Oui, on a compris ! Vous voulez pas de nous. Vous voulez être tranquilles pour baiser, c’est ça ?
Un éclair passa dans les yeux d’Anita London. Pauline posa une main sur la cuisse de Laetitia en la rappelant doucement à l’ordre :
— Arrête, Tiss ! Tu sais bien que ce n’est pas ça…
— Vous devez savoir, mademoiselle, expliqua calmement la PDG, que très nombreux sont ceux ou celles qui voudraient partager nos assemblées, que ce soit par curiosité, par intérêt, ou juste par envie. Comprenez bien que nous ne pouvons pas accepter tout le monde. Mais vous pourrez attendre Pauline dans l’appartement que nous mettons à votre disposition, et vous verrez qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de nos réunions.
— Mouais…
Un silence pénible s’installa.
— Peut-être voudriez-vous visiter nos locaux et découvrir votre appartement ? Et pendant que nous marcherons, je pourrai essayer de répondre à toutes vos questions. Vous pouvez laisser vos affaires ici dans le bureau, nous passerons les reprendre tout à l’heure.
Sans attendre notre réponse, elle se ...
... leva et nous invita à la suivre. Elle portait un espèce de tailleur super chic à travers lequel j’essayai en vain de deviner au niveau de l’entrejambe la présence d’une bite. Son regard croisa le mien, mais elle ne dit rien, se contentant de tirer quelque peu sur sa jupe.
— Combien êtes-vous dans la communauté ? commença Pauline tandis que nous quittions à peine le bureau.
— Nous ne sommes qu’une vingtaine. Vingt-quatre, exactement. Toutes nos sœurs ne vivent pas à New York et certaines ne viennent pas à chacune de nos assemblées, mais la plupart ont choisi de s’installer au plus près de notre centre. Voici la salle de réunion ; c’est ici que se déroulent nos assemblées.
On jeta rapidement un œil sur une grande pièce haute de plafond où trônait une longue table ovale et où donnaient plusieurs portes. Et puis on repartit dans un couloir.
— Il y a beaucoup de… de dickgirls dans le monde ?
— Nous n’en savons rien exactement, mais probablement très peu. Nous sommes méconnues des enquêtes médicales officielles, et le grand public ignore globalement notre existence, ce dont nous lui sommes redevables et que nous faisons tout pour conserver. La plupart de nos sœurs américaines sont membres de notre communauté.
— Bah, on en connaît au moins une qui y est pas… glissa Laetitia, visiblement toujours pas convaincue.
Mais Miss London l’ignora parfaitement et nous ouvrit une porte menant à un hall d’escaliers et d’ascenseurs.
— Vers les étages supérieurs se trouvent les ...