1. Not alone


    Datte: 23/09/2019, Catégories: ffh, Transexuels Humour Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... beaucoup de plaisir, qu’elle avait rarement vécu ça, et que Pauline avait bien de la chance. Mais elle resta globalement sur sa ligne « futa-homo », décrétant que nous ne l’attirions que peu comparé à ce qu’elle ressentait pour les dickgirls en général – et pour notre jolie brune en particulier, semblait-il. Celle-ci était honorée des attentions que lui consacrait notre hôte et se montrait particulièrement sensible, apparemment au moins, à ses discours et ses prises de position.
    
    Le fond et le ton ne me plaisaient guère, mais pour le reste, la nana était vraiment sympa. Pendant qu’elle nous servait à boire, elle nous raconta un peu ce qu’était « la communauté », comme elle disait : une sorte d’association créée par une de ses semblables dans le but de rassembler d’autres « futas » , de les aider au quotidien dans les problèmes qu’elles pouvaient avoir, de les aider à vaincre leurs éventuelles difficultés psychologiques, de leur apporter soutien, confort matériel et moral, amour.
    
    Elle se montra presque hésitante lorsque Pauline posa des questions de plus en plus précises, et préféra finalement que celle-ci rencontrât directement la responsable de leur communauté, qui accepterait certainement avec plaisir de nous recevoir et de répondre à nos interrogations. Et ça tombait bien, justement : il y avait le soir même une assemblée de prévue…
    
    ***
    
    — Susan m’a dit que vous souhaitiez me rencontrer ?
    
    Nous nous trouvions dans un bureau super classe au sein de l’immeuble ...
    ... que possédait la « communauté », face à une femme assez étrange et impressionnante, d’une cinquantaine d’années, distinguée, lourdement maquillée et coiffée, assez belle et bien conservée, mais aux traits plutôt épais.
    
    — Installez-vous. Je m’appelle Anita London.
    
    C’était elle la fondatrice et sans doute la « leader » de leur communauté.
    
    — Alors vous êtes l’une des nôtres ? demanda-t-elle en dévisageant Pauline.
    
    Sa voix était curieuse. Ni masculine, ni féminine. Un peu cassée.
    
    — Oui, je m’appelle Pauline ; je suis française ; j’ai fait un long voyage pour vous rencontrer. Et voici mes compagnons, Laetitia et Gufti.
    
    Anita nous sourit à tous deux, en nous observant également longuement.
    
    — J’ai beaucoup de questions, qui me tracassent depuis que je suis en âge de comprendre les choses.
    — Alors vous avez frappé à la bonne porte ! Vous êtes jeune, mais semblez déjà avoir dépassé le stade de doute qui est immanquablement le nôtre à un moment de notre existence. Notre communauté vise simplement à tisser des liens entre nous, à aider celles de nos « sœurs » qui sont dans le besoin, à nous apporter mutuellement soutien, fraternité, et amour.
    
    Elle s’interrompit un instant.
    
    — Avez-vous un endroit où loger ce soir ? Sans quoi nous pouvons mettre un de nos appartements à votre disposition.
    
    On n’avait encore rien réservé, une fois de plus. On se regarda rapidement tous les trois.
    
    — Nous accepterions avec plaisir, décida finalement Pauline.
    — Alors j’en suis ...
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