Not alone - Histoires de Sexe

Not alone

... Laetitia et Gufti, répondit calmement Pauline en nous prenant la main. Je crois que nous pouvons vivre en harmonie avec une femme, ou avec un homme, ou avec une autre « futanari ».
— Tu dis ça parce que tu as la chance d’être belle et désirable, et que tu as des amis qui t’aiment… commença l’autre.
— Vous êtes pas mal non plus, rassurez-vous, interrompis-je en me marrant ; mais elle poursuivit sans faire attention à moi :
— Plusieurs de nos sœurs n’ont pas cette chance et sont heureuses de trouver soutien, réconfort, et amour au sein de notre communauté.
— Et sexe ? demandai-je.

Il y eut un silence, mais Susan répondit quand même, toujours poliment, comme l’aurait fait une émission d’Arte.

— Oui, sexe, aussi. Le sexe est important. Surtout pour nous. Nous avons deux fois plus de pulsions à satisfaire. Et seules d’autres futanaris sont à même de comprendre ces pulsions doubles.

Oh, elle me gavait !

— Je me la ferais bien, avec toi, Tiss, dis-je en français à mes compagnes, pour lui montrer qu’elle se goure et qu’on peut la faire jouir sans doute aussi bien que ses coreligionnaires.
— Je parle un peu le français, me répondit Susan Holmes sans le moindre accent et en me regardant droit dans les yeux.

Je me trouvai soudain très, très con. Mes copines se marraient en se payant ma tête. Mais Laetitia conserva l’idée et ôta d’un geste son tee-shirt et son soutien-gorge, puis s’avança langoureusement vers Miss Holmes, d’une démarche exagérément sensuelle, ...

... balançant doucement sa poitrine à quelques centimètres du visage de la « futa » qui n’en perdait pas une miette.

— Je ne vous excite pas ?
— Je… hem… si, peut-être un peu. Mais… ce… ce n’est pas un problème. Nous pouvons même faire l’amour, si vous le désirez. Mais je sais que je ne trouverai pas l’extase comme avec une de mes sœurs.

Pfff ! N’importe quoi !

— Eh bien nous allons voir ça, proposa notre jolie blonde en souriant avec malice.

S’agenouillant aux pieds de Miss Holmes, elle lui caressa un instant la poitrine, la taille, puis les hanches, avant de baisser d’un seul coup le pantalon qu’elle portait, nous révélant un phallus plus que respectable déjà bien gonflé. Elle ouvrit la bouche à quelques centimètres du gland qui oscillait devant elle, suivant chacun de ses mouvements, sous les yeux exaltés de l’Américaine dont la bite se tendait toujours plus.

— Tu viens, Gufti ? m’enjoignit tout naturellement Laetitia. On va lui montrer ce qu’on sait faire. Pauline, tu ne bouges pas.
— Je peux me caresser, quand même ? demanda néanmoins celle-ci en sortant sa grosse queue pendant que je me levai en me marrant et en dégrafant mon jean.

***

Susan Holmes s’effondra finalement, parfaitement épuisée, tout au fond de son canapé ; ses yeux ravis roulaient en nous lançant ses plus sincères remerciements, à Laetitia et moi, alors que nous l’abandonnions pour nous consacrer à Pauline, qui transpirait de désir.

Elle accepta quand même de reconnaître qu’elle avait pris ...