Qui fait l'ange fait la chienne (5)
Datte: 13/03/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... dilatation, de l’explosion à l’implosion... Sans aucun répit ni repos. Car, en guise de résolution, mon étalon se remettait à l’ouvrage, reprenait la cadence, me tringlait, encore et encore... Une queue-leu-leu d’orgasmes...
J’avais dépassé toutes les limites, proche de l’incommensurable quand, en prime, il pousse un doigt dans mon cul et je jouis encore plus intensément et je l’enserre comme jamais... Je ne suis qu’orifices exigus, cadenassée, prise de partout, remplie à l’absolue...
Et voici que ce salop me bascule, me culbute, me retourne, me positionne à quatre pattes, mon cul entièrement à sa merci. Il agrippe mes hanches et bourre à nouveau ma chatte, me laboure... me défonce...
Je vibre sous les assauts ininterrompus... Et un ultime, sensationnel, orgasme...
Il me pulvérise. Je m’affale sur le ventre, crucifiée par une émeute quasi épileptique, et toujours clouée par sa queue. Inouï. Inénarrable. Cela dure un centième de seconde ou des siècles...
J’atterris enfin. Thibaud extirpe sa pine de mon vagin... Le vide en moi, même si je suis comblée, rassasiée.
Les pulsations dans mon sexe, les trépidations dans mes chairs, cette dépossession ne dépend que de lui, du moindre de ses désirs, alors qu’il approche son indomptable queue de mes lèvres...
Mon Homme maîtrise parfaitement sa jouissance ; j’ai accumulé je ne sais combien d’irrépressibles orgasmes. La preuve indéniable de sa supériorité. Je suis à sa merci, son esclave. Servitude volontaire. Il ...
... n’a plus qu’à commander :
— Ouvre la bouche et sors la langue comme une chienne.
Quelques jours plus tôt, un tel traitement aurait été inimaginable. Quelques heures en arrière, je refusais catégoriquement. Désormais, juste, j’hésite.
Et pour le prix de cette tergiversation, je me ramasse une gifle. La main épaisse de Thibaud claque sèchement sur ma joue. Aie ! Un rappel à l’ordre du traitement que je mérite. Comme si mes joues n’étaient pas déjà totalement en feu ! La douleur est fugace, mais la brûlure alimente le brasier, fouette mon incandescence.
— Dépêche-toi !
Et je me prends encore une baffe ! Aie ! Sur l’autre joue ! Mon Homme ne plaisante pas ! L’échauffement persiste, insiste, excite d’autant mon asservissement. Puisque tel est son bon vouloir, j’approuve cette sévérité. Je valide l’avilissement ! J’obéis !
Et me voici bouche ouverte, langue pendante...
La chienne, docile, attend sa récompense. Qui ne tarde pas.
Un grognement de jouissance et le sperme gicle, s’écrase sur ma langue, dans mon palais. J’en ai plein la bouche. Jusqu’à la dernière goutte qui ne me sera pas épargnée...
Mon Homme s’est vidé les couilles. Il est satisfait. Le sourire du conquérant aux lèvres...
Assujettie à son regard d’un bleu si implacable, le plus dur reste à faire. Mais il n’a même pas besoin d’ordonner.
J’avale le foutre.
Un frisson de dégoût, un haut-le-cœur, mais aussi une conquête, une forme de fierté : ne me suis-je pas surpassée ? Et l’aversion ...