L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... disparition…
— Mais pourquoi tu ne reprends pas directement les rênes, toi ?
— Parce que je n’ai aucun souvenir de tout ce merdier ! Ce n’est que parce que j’ai eu vent de ce foutu bouquin et que White Chapel a fait un boulot formidable que j’ai réussi à reconstituer une partie des pièces du puzzle !
Elle ne sait plus où se mettre.
— Et moi, je me pointe, la gueule enfarinée, pour t’offrir quinze ou vingt milliards sur un plateau ; et toi, espèce de pétasse, en remerciement, tu me fais foutre au trou ! White Chapel a été formel : tous ceux qui t’ont approchée t’ont décrite comme une personne hautaine et malfaisante. Je vois qu’ils ne s’étaient pas trompés !
Elle pleure. Grand bien lui fasse, elle pissera moins.
—ooo0ooo—
Lorsque je franchis le seuil du château, Marie-Charlotte m’attend en haut de l’escalier. Elle est rentrée la veille mais, décalage horaire oblige, elle a toujours les traits tirés. Elle n’a qu’un regard méprisant sur sa belle-fille.
— J’ai appris ce qui s’est passé à Genève. Et je vois que, même amnésique, vous êtes décidément un homme plein de ressources, Claude.
Je souris.
— Venez donc dans nos appartements. Je crois que, tous les trois, nous avons à parler.
Ça, pour parler, nous parlons, confortablement installés dans l’immense canapé. Patricia nous fait face et, naguère si hautaine, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.
— Et vous en pensez quoi, Claude ?
— Moi ? Malgré tout ce que nous venons de vivre, Patricia est ...
... toujours ma fille. Si elle accepte de s’excuser, je crois qu’elle devrait avoir la part de la société qui lui est destinée.
L’intéressée esquisse un très léger sourire.
— Tu ferais ça ?
— Bien sûr. À condition de t’excuser.
Elle se jette à mes genoux, les yeux pleins de larmes.
— Je te demande pardon ! De tout mon cœur, je te supplie de bien vouloir me pardonner !
Je la regarde, implorante, et c’est à cet instant que je décide d’être cruel. À salaud, salaud et demi !
— Ma chère Patricia, les mots ne suffisent pas toujours. Il va falloir le mériter, ce pardon.
Elle tombe des nues.
— Ah bon ? Que veux-tu que je fasse ?
— Je ne sais pas. Je cherche quelque chose qui marquera suffisamment ton esprit tordu pour te dissuader à tout jamais de recommencer. Une bonne leçon, en fait.
— Moi, j’ai une idée, intervient Marie-Charlotte. Il y a deux ans, j’ai commis une grossière erreur.
En substance, Marie-Charlotte avait été contactée par un petit émirat qui désirait que ses forces armées soient équipées du système mis au point par Claude Dubreuil. La seule exigence de l’Émir était que, quitte à payer le prix fort, ses voisins n’en soient jamais dotés afin de conserver le leadership de cette petite partie du golfe, et surtout protéger les frontières de son minuscule État.
Marie-Charlotte s’y était engagée ; les contrats avaient été signés, le matériel livré, et l’argent versé. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que notre Émir se rende compte quelques ...