1. L'amnésique (adoucit les mœurs)


    Datte: 21/09/2019, Catégories: f, fh, ff, fbi, frousses, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, attache, fouetfesse, délire, Humour policier, aventure, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... femme, Claude Dubreuil avait réussi à étouffer l’affaire des photos prises aux Seychelles mais, flairant la pompe à fric, le journaliste responsable des clichés avait décidé de pousser ses investigations plus loin afin d’écrire un livre. Pour donner de la substance à son ouvrage, il avait interviewé toutes les personnes ayant approché de loin ou de près le chef d’entreprise, dont une certaine Patricia Dubreuil dont les relations avec son père étaient déjà houleuses.
    
    Par dépit, par vengeance ou par bêtise, elle avait raconté toute l’histoire, de son adoption jusqu’à son demi-frère disparu en même temps que sa mère. Et, pour faire bonne mesure, elle lui avait confié quelques photos de famille où elle apparaissait avec un gamin à la peau franchement métissée dans les bras.
    
    — White Chapel a même retrouvé d’autres clichés que Patricia n’avait pas jugés bons de confier au journaliste. Ils sont en pièces jointes, si cela vous intéresse.
    
    Tandis que Patricia, silencieuse, nous rejoueA Whiter Shade of Pale, le commissaire, impassible jusque là, entre dans une rage folle.
    
    — Messieurs, vous me mettez cette dame en cellule et vous me prévenez le juge.
    — Pour quel motif ?
    — Outrage à agent de la force publique, dénonciation calomnieuse et… On verra la suite.
    — Mais vous n’avez pas de preuves !
    — Je m’en fous, je vous garde ! Quant à vous, Monsieur, vous pouvez comprendre qu’il nous faut authentifier les documents de White Chapel. Je vais donc être obligé de vous garder ...
    ... également jusqu’à ce que nous en sachions davantage.
    
    —ooo0ooo—
    
    Encore une fois, s’il paraît que les Suisses sont lents, il faut croire qu’ils ne le sont pas dans tous les domaines, et j’en ai une parfaite illustration lorsque je remonte dans le train. Trente-six heures se sont écoulées depuis mon arrivée à Genève, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation a évolué. Pour moi, pas de souci : je n’ai pas d’autres bagages que Patricia, que j’ai réussi à faire libérer bien qu’elle trimballe avec elle sa mise en examen pour plusieurs chefs d’inculpation.
    
    Elle a pour consigne de se présenter tous les deux jours au consulat helvétique, ce dont je me suis porté garant. Par contre, bien entendu, notre relation est loin d’être au beau fixe.
    
    — Patricia, j’espère que tu te rends compte qu’après ce qui s’est passé, personne ne trouverait anormal que je te raye de la liste des héritiers.
    — Tu n’es qu’un fumier, un dégueulasse ! Tu as obligé maman à s’en aller, et je ne reverrai jamais mon frère. Et en plus, tu m’as toujours ignorée…
    
    Seul point positif, elle me considère comme son père.
    
    — Garde ton cirque pour ceux que ça intéresse ; tu sais exactement comment les choses se sont passées.
    
    J’oserais même dire mieux que moi, vu que je n’en ai aucun souvenir.
    
    — Tu sais très bien que tu n’as aucune compétence pour diriger cette entreprise dont tu ne t’es d’ailleurs jamais souciée alors que ta belle-mère, elle, l’a maintenue à bout de bras depuis le jour de ma ...
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