L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... l’ont jamais connu, je vous présente donc monsieur Claude Dubreuil, mon époux. Comme vous en avez sans doute eu connaissance, il est amnésique et ne se souvient de rien. Par contre, je compte sur vous pour l’aider à recouvrer la mémoire. C’est entendu ?
L’un d’entre eux, un grand brun aux tempes grisonnantes et à la cinquantaine bien tassée s’avance alors.
— Nous sommes ravis de vous revoir parmi nous, Monsieur Dubreuil. Je suis Georges, votre majordome et, au nom de tout le personnel, je tiens à vous souhaiter un bon retour chez vous.
Machinalement, je lui tends la main. Il reste interdit quelques instants, avant de se raviser et de me la serrer chaleureusement tandis qu’une salve d’applaudissements retentit. Il me paraît alors difficile de ne pas prendre la parole.
— Je vous remercie tous, votre accueil me va droit au cœur. Je vous prie de m’excuser, mais il va me falloir un peu de temps pour mettre ou remettre un nom sur chacun de vos visages. Par avance, je vous remercie de votre sollicitude et de votre collaboration.
Si je veux être crédible, il serait bon de savoir comment le vrai Dubreuil se comportait avec son personnel. Était-il, comme je m’efforce de l’être moi-même, plutôt respectueux d’autrui, ou était-ce – comme trop souvent chez les friqués – un vrai con avec ses subalternes ?
Je n’en sais rien, mais mon amnésie a toutes les chances de devenir l’explication la plus plausible à toutes les bizarreries et autres étrangetés qui ne vont pas manquer ...
... de se produire.
— Cela dit, vous allez pouvoir reprendre le cours normal de vos occupations, Georges. Monsieur Dubreuil et moi-même allons nous retirer dans nos appartements. Vous venez, Claude ?
Bien entendu, je lui emboîte le pas dans l’immense escalier de marbre. Tandis que nous arrivons sur le palier, elle se retourne et s’adresse à une petite brune plutôt mignonne mais que je n’avais pas véritablement remarquée jusque là.
— Vanessa, d’ici une petite demi-heure, veuillez nous apporter du thé, s’il vous plaît. Un Lapsang-Souchong bien fort et sans sucre, je pense que vous vous souvenez ?
Puis, à mon adresse :
— C’était votre préféré. D’après ce que j’en sais, c’est ce genre de petites attentions qui peut vous aider à recouvrer la mémoire.
Je souris.
— C’est un excellent choix, et je vous en remercie, Marie-Charlotte.
Ont-elles conscience, toutes les deux, qu’en matière de thé, je suis une buse finie ? Bah, pour cela comme pour le reste, je vais m’efforcer d’approfondir mes connaissances.
Le canapé de cuir bordeaux dans lequel je suis a dû, à lui seul, être responsable de la mort d’une bonne douzaine de vaches. Le reste est à l’avenant : meubles Louis XVI, tapis épais à en égarer sa montre, et tout cela se trouve dans une pièce à peine moins grande qu’un terrain de football.
— C’est coquet, chez vous…
— Ce manoir était une volonté de Claude ; je préfère à titre personnel une demeure plus intime et, pourquoi pas, au bord de la mer.
— Cela nous ...