L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... vitre. Le visage du type s’éclaire.
— Monsieur Dubreuil ! Mon Dieu, que je suis heureux de vous revoir ! Ça fait si longtemps…
Naturellement, je lui adresse un sourire amical tandis qu’il me serre la main. Nous repartons.
— Vous voyez ? Quand je vous disais que vous lui ressemblez… Il vous a connu pendant des années, et pourtant il n’a pas tiqué.
— Ah ? Parce que ce n’est pas votre manoir ?
Elle éclate de rire.
— Oh non ! Ça, c’est la maison du gardien. Le manoir, il est encore à deux kilomètres.
« Deux kilomètres ? Elle a pété un boulon, mémère ? »
C’est en voyant apparaître le fameux manoir que je réalise que c’est plutôt moi qui débloque… En vérité, en fait de manoir, moi j’appellerais plutôt ça un château. Peut-être pas Versailles, mais dans le genre pavillon de jardin, ça se pose là.
— Je vais vous présenter rapidement au personnel. En dehors de Victor, le gardien, il n’y a que deux personnes qui ont connu le vrai Claude Dubreuil en chair et en os.
— Je vous rappelle encore une fois que je ne vous ai toujours pas dit que j’acceptais.
Elle explose.
— Mais bon sang, je viens de vous dire que je suis prête à vous laisser le tiers d’une boîte dont la valeur est estimée à quarante milliards d’euros, et vous hésitez encore ?
— Quarante milliards ?
— Oui, en comptant quelques actifs à risques dans quelques pays à l’économie douteuse, mais l’estimation est assez fiable. Vous imaginiez sans doute que j’étais en train de prendre tous ces risques ...
... pour sauver la pizzeria du coin ?
Soudain, il me semble indispensable de mettre les choses au point.
— Du calme, s’il vous plaît… C’est bon, je vais me faire passer pour Claude Dubreuil. Mais je vous préviens, si quelque chose ne me convient pas, j’arrête tout.
Elle a un sourire narquois. Pour elle, c’est simple : je réponds à l’appât du gain. Il me faut dissiper le malentendu.
— J’imagine qu’à l’hôpital, ils vous ont transmis mon dossier avant que vous ne veniez me voir. Vous savez donc que, sans rouler sur l’or, je n’avais aucun problème d’argent.
Cela peut paraître surprenant, mais je n’ai jamais voulu voir les choses en grand. J’aurais pu amasser une fortune à la Bourse, mais je n’en ai jamais ressenti le besoin. Une belle voiture, un bel appartement, des voyages où je veux et quand je veux, cela me convient très bien. Et comme, en plus, j’ai un certain nombre « d’amies » qui, pour autant que je les emmène aux quatre coins du monde, sont toujours prêtes à me tenir chaud sous la couette, je n’ai vraiment pas à me plaindre.
Elle se ravise.
— Je vous prie de m’excuser. J’ai sans doute mal évalué vos intentions.
— Vous l’êtes. Bon, on y va ?
Sur l’immense perron et au bras de Marie-Charlotte, je me retrouve face à une dizaine d’hommes et de femmes, tous vêtus d’un uniforme impeccable.
— Je vous présente votre personnel de maison, Claude.
Tout ce petit monde se fend d’une courbette digne d’une chorégraphie de la Star Ac’.
— Pour ceux qui ne ...