L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... parce que vous lui ressemblez follement que j’ai eu envie de vous. Cela dit, je commence à me demander si j’ai vraiment misé sur le bon cheval.
— Et si vous m’expliquiez ce que vous attendez de moi ? Il me semble que j’ai peut-être mon mot à dire, non ?
Elle reste silencieuse quelques instants.
— Pourquoi pas, après tout… J’aurais préféré le faire au manoir, mais je peux vous en donner les grandes lignes. Mon mari était le patron de Dubreuil Technologies…
Marrant, mais le boursicoteur que je suis ne connais pourtant pas cette boîte.
— …et il avait inventé un système de cryptage de communications militaires…
Ah, dans ce cas, cela s’explique. Certaines entreprises évoluant dans le domaine du matériel stratégique sont certes cotées en bourse mais ne sont pas toujours accessibles au plus grand nombre.
— …qui était – et est toujours, d’ailleurs – inviolable. L’armée américaine voulait acheter le brevet ; et on ne saura jamais pourquoi il voulait le faire personnellement, il est allé effectuer la démonstration sur le théâtre d’opérations.
— Il y a dix ans… C’était en Irak, je suppose ?
— Pas loin : en Afghanistan.
— Et laissez-moi deviner : là-bas, il a disparu.
Elle a un sourire crispé.
— Vous devriez être flic, vous savez… Bon, par la suite, les Américains ont bel et bien acheté le brevet, mais il n’est jamais reparu.
Elle semble profondément affectée par cette évocation. Je la laisse se reprendre.
— Et à en juger par votre voiture, vous avez ...
... fait fortune.
— Non : IL a fait fortune ; c’est là que se pose le problème et que vous pourriez entrer en scène.
— Ah ?
— Oui. Vous le savez sans doute, une personne disparue n’est déclarée décédée qu’après dix ans, et c’est précisément ce qui va arriver dans très peu de temps. À cette date, l’usine, le manoir, les brevets et tout le reste partiront aux mains de Patricia, la fille de mon mari.
— Ah bon ? Vous n’étiez pas mariée avec lui ?
— Si, bien évidemment. Mais comme certains esprits chagrins avaient évoqué publiquement la possibilité que je sois essentiellement amoureuse de sa fortune, j’ai demandé à ce que notre contrat de mariage stipule la séparation de biens.
— Vous l’aimiez donc à ce point ?
— Oui, malgré ses défauts. La vérité est que si c’est effectivement son argent qui m’avait attirée, je suis vraiment tombée amoureuse. J’ai simplement commis l’erreur d’un peu trop laisser parler mon cœur.
— Et vous comptez donc sur moi pour reprendre sa place ?
— Si vous croyez que ça m’amuse ! J’étais partie chercher mon mari, je retrouvais l’homme que j’aimais, il allait reprendre la direction de l’entreprise, j’allais être heureuse et tous mes problèmes allaient disparaître ! Et au lieu de ça, je tombe sur vous…
Elle semble au bord des larmes. Même si ce n’est pas très élégant, j’en profite pour lui assener ce que je pense être le coup de grâce :
— Et donc vous comptez sur moi pour vous aider à flouer votre belle-fille ?
Nullement désarçonnée, elle réfléchit ...