1. Fratrie "de Wintzt" (7)


    Datte: 21/09/2019, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    ... facile...c’est pour ça que j’avais besoin de Papa pour le réaliser...
    
    — Toi, femme ???? Devenir ma femme ???? Légalement ???
    
    — C’est ce pour quoi je suis venu demander de l’aide à Papa...
    
    — Tu vas subir ça pour moi mon Amour ?
    
    « Dans nos pays, je ne peux pas légalement m’unir à toi, alors je préfère en subir les conséquences...Et si je ne peux pas être Marc de Wintzt uni à mon frère, je préfère être Marika de Wintzt, l’épouse du Duc Paul de Wintzt, quel qu’en soit le prix de ma chair...Je tiens trop à mon nom Paul, qu’il soit précédé de Monsieur ou de Madame, je m’en fous complètement, mais j’y tiens trop.
    
    — J’avais pas compris tout ça mon Chéri...Tu vas supporter ?
    
    « Par Amour pour toi et pour nous, bien sûr... Et toi, tu vas supporter que je devienne une femme ? » — Marc ou Marika...C’est toi que j’aime, le reste, peu importe...Mais tu as peut-être raison...
    
    — Je sais Paul.
    
    Nous sommes restés plusieurs jours au Manoir, mettant au point une stratégie laborieuse et très précise, pour que Marc de Wintzt puisse disparaître en toute légalité et renaître en « fiancée » de Paul de Wintzt, qu’il allait l’épouser très vite.
    
    Je passe sur le périple que Marc avait décidé d’entreprendre en Amérique du Sud, à la fin de son année universitaire, pour décéder brutalement d’une morsure de serpent dans la forêt ...
    ... amazonienne, décès dûment authentifié par le médecin local. Selon les directives de mon père, je me suis rendu dans divers pays utilisant à chaque fois, un toujours différent, des passeports qu’il m’avait fournis, pour enfin prendre mon dernier vol, de Panama à Rome, pour rejoindre, en train, Zürich pour intégrer la suite (à ce prix, on a droit à une suite) qui m’attendait.
    
    Via des circuits anonymes, le premier versement de 100.000 € avait été effectué et dès le lendemain, je n’ai pu m’empêcher de rejoindre mon Paul, dans une limousine totalement opaque, vers une simple petite maison qu’il avait louée pour nous retrouver.
    
    Vous décrire ces trois jours de bonheur, et bonheur est un mot trop faible pour cela, après ces semaines de séparation, est impossible pour moi; tellement ce fut fort, intense, des jours, des nuits, des heures, des minutes, des secondes à s’aimer sans fin...Endloss und Endloss...
    
    Le cœur gros, mais plus déterminé que jamais, j’ai repris la limousine, pour rejoindre la clinique, non sans avoir recommandé à Paul... Mon Paul...La plus grande prudence.
    
    C’est avec une certaine angoisse, quand même, que j’ai franchi les grilles, sans savoir combien de temps j’allais y séjourner, ayant exigé, au préalable, une intervention totale, physique, mais, aussi, physiologique, psychologique et comportementale... 
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