1. Fratrie "de Wintzt" (7)


    Datte: 21/09/2019, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    En donnant les clefs de la voiture à Paul qu’il a prises sans réfléchir, automatiquement, jamais je n’avais conduit quand j’étais avec lui, j’avais l’impression, par ce geste, de lui passer le relais. Le relais d’une situation devenant très lourde, que je maîtrisais toutefois, mais son épaule était bienveillant, accueillant, rassurant.
    
    Calmement, cette tension en moi s’est relâchée, rassérénée par sa présence à mes côtés, et tout en m’affalant sur le siège avant, ma tête reposant sur la portière, cette douce fragrance a commencé à envahir mes narines.
    
    Cette odeur épicée de mâle brun, surchargée de testostérone et de phéromones, emplissait peu à peu l’habitacle restreint du véhicule, et sans que je puisse y faire quoi que ce soit, mes sens se sont éveillés. Je sentais mes lèvres anales s’ourler, ce que je commençais de plus en plus à appeler « ma chatte » s’humidifiait, et une chaleur intense a envahi mon corps.
    
    — Paul...Arrête-toi...Au fond de la prochaine aire de repos.
    
    — Oui, bien sûr.
    
    Quelques minutes après, nous étions garés dans un endroit à l’abri de toute indiscrétion, et avant qu’il n’ait pu prononcer le moindre mot, j’étais assis sur ses jambes, mes mains furetant dans l’épaisse toison de son torse, lui baissant sa braguette, mettant à l’air son énorme bâton de chair, qui, en quelques secondes, avait pris une formidable ampleur.
    
    Je me suis empalé sur lui d’un coup (merci les pantalons à Scratch que je portais de plus en plus souvent avec lui...) ...
    ... et c’est en hurlant que j’ai pris possession de lui en moi, pour une fois, ce n’était pas l’inverse. Je lui ai demandé de me défoncer le plus violemment possible et ses hurlements de jouissance ont rejoint les miens. Son nectar ne s’arrêtait pas de se déverser en moi, encore plus abondant qu’auparavant.
    
    Evidemment, Paul n’était plus habitué à une aussi longue abstinence de 3 jours..., et sa liqueur s’était accumulée dans son écrin, dans cette « fiole » qui était à mes yeux, aussi précieuse que la Sainte Ampoule de la Cathédrale de Reims.
    
    Assouvis, nous avons terminé le trajet jusqu’au manoir, où mon père, ayant entendu la voiture arriver, nous attendait sur le perron.
    
    — Marc, tu veux nous attendre dans la bibliothèque, j’ai à parler à Paul.
    
    Son ton aimable l’avait surpris, surtout après la généreuse accolade qui avait suivi, accompagnée de deux bisous sonores sur ses joues, ils se sont rendus, silencieusement, dans le bureau paternel.
    
    Par réflexe et par habitude, je me suis assis en travers du grand fauteuil qui occupait la bibliothèque, entre les deux accoudoirs, comme je le faisais depuis tout petit, avec ou sans Paul.
    
    Je commençais à me laisser bercer par une douce torpeur, après cette discussion qui me semblait ne jamais se terminer, quand j’ai entendu un grand tumulte et vu surgir Paul comme un fou, en hurlant :
    
    — Non...Non...Jamais...!!!
    
    Il s’est rué sur moi, m’a soulevé du fauteuil, et m’a posé sur ses genoux, comme il le faisait depuis ma plus ...
«1234»