1. Et si c'était Gray (style parodique)


    Datte: 18/09/2019, Catégories: pastiche, Humour Auteur: Holden5, Source: Revebebe

    ... explicite, il me dit que toute relation sexuelle avec lui serait impossible.
    — À cause de sa femme ?
    — Non. A cause de tout autre chose…
    — De quoi ? Allons, dites-moi à la fin !
    — Il m’a expliqué que la seule condition pour faire l’amour avec lui serait que je signe une sorte de décharge. Un document déclarant que j’acceptais différents traitements qu’il pourrait m’infliger aux cours de nos ébats. C’était la seule manière pour lui de se protéger d’éventuelles poursuites judiciaires de la part de ses partenaires.
    — Mon Dieu… et vous avez signé ?
    — Il avait justement le document sur lui. Je faillis m’étouffer en buvant mon chocolat chaud tant ce qui était exigé dépassait toute perversité.
    — Par exemple ?
    — Par exemple, l’article 2 stipulait : « Je déclare autoriser le soussigné Jason Gray à pratiquer sur moi des pressions mammaires pendant mon sommeil. »
    — Mais c’est monstrueux ! s’exclama Mark. Quoi d’autre ?
    — Article 3 : « J’accepte que ledit Gray, suscité et sous-mentionné, effectue des claques sur ma partie fessière au moment où l’acte de chair approcherait son paroxysme. »
    — Bon sang, s’exclama le docteur, les yeux écarquillés. Si j’avais su que Gray était un être aussi pervers, je ne lui aurais jamais adressé la parole, et encore moins invité auracket-ball. Vous n’avez pas signé cette horreur, rassurez-moi ?
    
    La femme se tut, trahissant par là-même qu’elle avait commis l’irréparable.
    
    — Bon sang, soupira Mark, en laissant son regard ahuri se poser sur ...
    ... les seins généreux de l’étudiante.
    
    *
    
    Rachel lui expliqua qu’une relation fougueuse d’une extrême violence avait débuté avec Jason. Les problèmes avaient commencé quand elle s’était lassée de « baiser en secret », et voulut vivre cette relation au grand jour. Ce que Jason n’était pas prêt à faire.
    
    Bien sûr, dans les premiers temps, il lui avait promis qu’il quitterait Janet pour elle, mais il était vite devenu manifeste qu’il n’aurait pas « les couilles » de le faire. Rachel n’était que sa putain. Pire : sa maîtresse.
    
    C’est pourquoi, deux jours plus tôt, elle l’avait menacé de téléphoner à sa femme pour tout lui dire, et Jason lui avait dit « Attends, calme-toi, laisse-moi venir déjeuner avec toi demain midi pour parler de tout cela ». Quand il était venu la voir, une discussion sans issue s’étaient engagée, puis transformée en franche engueulade, jusqu’au moment où Jason l’avait battue, battue, jusqu’à ce qu’elle s’écroule inconsciente.
    
    — Bon sang, soupira Mark à nouveau, en écarquillant les yeux de plus en plus fort. Et si c’était à refaire… le referiez-vous ?
    
    *
    
    De sa main gantée de caoutchouc, Jason Gray s’empara du scalpel qui reposait sur la petite table à instruments chirurgicaux coupants, et émit un rire satanique quelque peu inquiétant en contemplant la lame de l’objet. L’infirmière qui le secondait, une certaine Lisa Falkenbridge, frémit en entendant ce rire déplacé, peu habituel de la part du si gentil docteur Gray. Que s’apprêtait-il donc bien à ...
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