Le bonheur malgré tout
Datte: 17/09/2019,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
mélo,
amourdram,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... elle lui a finalement pardonné.
Toutefois leur relation amoureuse ne les a pas empêchés de travailler et d’obtenir tous deux leur diplôme. Fous de joie, ils ont accepté avec joie de se joindre aux autres amis, à la fête organisée pour leur réussite. C’était chez un autre copain, et il y avait même une piscine ! Et surtout le père de Francine était d’accord pour qu’elle participe. Ce serait merveilleux.
Éric s’est demandé quoi apporter, le rayon alcool étant déjà copieusement fourni. Le copain qui recevait lui a demandé de voir avec Jacques pour se procurer un peu d’herbe, cela mettrait de l’ambiance. Il n’a pas osé refuser et s’est donc entendu avec Jacques.
Ce dernier a accepté de contacter celui qui le fournissait, mais il fallait y aller à deux afin de régler la transaction rapidement. Jacques prendra sa voiture, s’arrêtera devant l’immeuble où le dealer officie, Éric ira rapidement jusque dans le couloir où se trouvera le vendeur puis reviendra. Ainsi, ce sera sans danger.
Deux jours avant la fête, ils sont partis dans la ZUP, lieu de la transaction, après dîner vers 21 heures. La voiture s’est arrêtée doucement le long du trottoir, face à l’entrée de l’immeuble. Éric est allé rapidement, a poussé la porte vitrée du hall de l’immeuble. Ils étaient là. Quelques mots, l’un s’est éclipsé, est revenu avec un petit sac. Éric a payé.
Tout à coup, un discret sifflement, les deux jeunes ont filé vers l’escalier, une porte a claqué. Éric a été surpris de les voir ...
... disparaître si rapidement, ce devait être la procédure habituelle. Il a enfoui le paquet dans sa poche.
Le claquement brutal des deux battants de la porte derrière lui, l’a fait sursauter. Quatre flics ont fait irruption, deux l’ont immobilisé. Les autres sont partis dans l’escalier. Ils sont redescendus un moment après.
— Naturellement personne. Heureusement, on en a quand même un.
— Ramenons-le au poste, le patron s’en occupera.
La voiture de Jacques n’était plus là. Il s’était éclipsé en douceur.
Arrivé au commissariat, l’un des agents entre dans le bureau de l’inspecteur. Quelques minutes après on fait entrer Éric. Un homme est en train de taper à la machine à écrire. La lampe éclaire seulement le bureau, le visage reste dans l’ombre.
— Fouillez-le.
Il est soigneusement palpé. On pose sur la table tout ce qu’il possède, papiers, mouchoir, mais surtout le sachet de cannabis. Puis les agents sortent de la pièce.
La lampe pivote d’un coup et vient l’éblouir.
— Trafic de stupéfiants. Cannabis, je suppose.
— Non, monsieur, je ne fais pas de trafic.
— C’est du cannabis ou non ?
— Euh, oui, mais laissez-moi vous expliquer.
— Tu parleras quand je te le dirai. Nom, prénom, date de naissance.
Et pendant un moment il égrène tous les renseignements demandés, son interlocuteur frappant le tout sur un imprimé.
— Bien, maintenant explique-toi.
Éric indique soigneusement les circonstances qui l’ont amené jusque-là. L’homme l’écoute, le laisse parler. ...