Le bonheur malgré tout
Datte: 17/09/2019,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
mélo,
amourdram,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... Sa justification développée, son interlocuteur lui dit :
— Et tu penses que je vais croire ça ? Tu es comme tous les autres, tu t’es inventé une histoire. En réalité tu es un dealer. Je veux savoir où tu planques ta marchandise, qui te fournit et à qui tu revends.
— Mais, monsieur, je vous ai dit la vérité. J’ai terminé mes études et je viens de réussir mon BTS. C’était seulement pour faire la fête.
— Je vais te mettre en cellule un moment. Réfléchis bien, je te reverrai plus tard. Il vaut mieux que tu me dises la vérité. Tu ne risques que quelques mois de prison si tu n’es pas fiché. Et encore, tu en auras une partie avec sursis.
On l’a dépouillé de ses lacets, ceinture, tout ce qui lui permettrait d’attenter à sa vie.
Effondré, Éric est resté assis sur le banc à pleurer. Quelle idée avait-il eu de s’engager là-dedans ? Il vient de tout perdre, son honneur, il ira en taule parce qu’on ne le croira pas, la possibilité d’entrer à la banque comme le lui avait proposé son père qui va être catastrophé de savoir son fils en prison. Et surtout il y a Francine. Il lui a juré de ne plus jamais toucher à la drogue et il se fait prendre comme dealer. Elle va le rejeter, le détester et surtout son père va la conforter dans cette décision. Je suis perdu.
Dans le couloir c’est le va-et-vient des agents, de plaignants ou d’ivrognes. Ils m’ont oublié pense-t-il.
Enfin, vers une heure du matin, un flic vient le chercher.
— Le patron veut te voir.
Il est ramené dans le ...
... bureau. L’homme téléphone, le visage toujours dans l’ombre. Éric a peur. Le faisceau de la lampe est à nouveau braqué sur lui.
— Alors, tu as réfléchi ? Que me racontes-tu maintenant ?
— Monsieur, je vous ai dit la vérité.
— C’est difficile à croire. Et de plus, as-tu réfléchi à ce que vont penser tes parents, et ta copine, si tu en as une.
— Oui, tous vont me maudire, j’ai fait une connerie, mais je ne suis pas un trafiquant.
Le silence s’installe entre eux. Puis une main bascule la lampe, la soulève, éclairant le visage de son interlocuteur. Oh, malheur ! C’est le père de Francine ! Maintenant c’est sûr, il va vouloir se débarrasser de moi et va me charger. Sans qu’il y ait été invité, il s’écroule sur une chaise, se prend la tête entre les mains et pleure. Il marine un long moment avant que l’inspecteur ne s’adresse à lui.
— Même si je ne te crois pas, je ne vais pas t’inculper afin de ne pas briser ton avenir. Mais tu comprends bien que je ne veux plus que tu voies Francine. Jamais je ne tolérerai qu’elle ait des relations avec un homme comme toi. Je te propose un marché : tu disparais de la vie de ma fille, tu ne la revois plus et je te laisse libre. Es-tu d’accord ?
Effondré, comprenant qu’il n’avait pas le choix, qu’il brisait sa vie, il accepte.
— D’accord, je ne reverrai plus jamais Francine, je disparaîtrai de sa vie, je vous le jure.
— Bien, dans ce cas, tu es libre, tu n’auras aucun ennui, je te le garantis. Tu peux partir.
Il a récupéré ses ...