1. Déjeuner et dessert


    Datte: 13/03/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Auteur: Cedral, Source: Revebebe

    ... peu.
    
    — Jérôme…
    — J’ai observé ce matin aussi que certains de vos émois pouvaient ne pas rester secs très longtemps.
    — Jérôme !
    — Avouez que…
    — Jérôme, vous ai-je dit trois fois…
    
    Serait-ce la première dispute de leur relation ?
    
    — Hélène, je vous ai, moi, dit sans fausse pudeur que vous me faisiez bander.
    — Jérôme, vous me faites mouiller. Uniquement par vos propos, vous me faites mouiller ; et comme je n’ai pas de culotte, vous le savez, j’ai peur que ma jupe en souffre et je vous avoue que ceci serait gênant au moment de sortir du restaurant tout à l’heure.
    — Ne vous en faites surtout pas, Hélène : au moment de sortir, je me placerai juste derrière vous, ce qui fait que personne ne pourra voir, le cas échéant, la petite tache de votre jupe. Et puis, à l’extrême limite, les femmes vous envieraient et les hommes vous admireraient, les uns et les autres à très juste titre.
    
    Jérôme comprit, en voyant sa partenaire rosir, que sa dernière phrase venait de provoquer de nouveaux et conséquents dégâts.
    
    — Hélène, le mieux serait sans doute que vous releviez complètement votre jupe afin de vous asseoir directement sur la banquette ; ce sera plus facile à gérer ultérieurement. Je m’en chargerai. La banquette est en moleskine et les dégâts sur votre jupe seront limités.
    
    Il aima l’observer effectuer quelques belles contorsions, aussi discrètes que possible, afin de remonter très progressivement et le plus discrètement possible sa jupe, pourtant droite et ...
    ... ajustée, en étant directement en prise avec la banquette.
    
    — Hélène, vous me faites bander une quatrième fois, et je serais bien en peine de me lever sur le champ pour quitter le restaurant !
    
    Elle reprit ses esprits et sa contenance, et ils finirent sans autre perturbation cette partie du repas en commentant ces premières semaines depuis leur rencontre tellement fortuite dans un TGV.
    
    — J’aime beaucoup ce que nous faisons, et la manière dont nous y procédons, dit l’un.
    — Oui, moi aussi ; pas d’amour fou ni de déclaration intempestive ; pas de promesses définitives de tourtereaux ; du respect mutuel, une communauté intellectuelle sans laquelle même le sexe le plus réussi ne peut rien ; l’envie commune de rattraper une partie du temps perdu. Et du sexe, complet et imaginatif, répondit l’autre à l’unisson.
    — J’ai aimé tout ce que nous avons fait jusqu’ici ; j’ai aimé votre table de réunion et la vue sur les Champs, j’ai aimé être culbutée le premier jour, sodomisée le troisième ; j’ai aimé être épuisée ce matin, presque limée jusqu’à la corde ; mais au-delà de tout cela…
    — Oui ?
    — … j’aime ce que nous ferons cet après-midi, et plus tard, demain et après-demain ; j’aime la manière dont nous baisons. Et baiserons. J’aime les découvertes de sensualité. J’aime que rien ne soit interdit. J’aime que nous utilisions les mots, sans vulgarité mais sans réserve ; que nous osions les positions, sans tabou ; que nous jouissions, sans inhibition ; que nous découvrions le sexe ...
«1234...14»