Amandine et sa Mère
Datte: 15/09/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
profélève,
intermast,
Oral
nopéné,
init,
Auteur: Fabrice sensuel, Source: Revebebe
... classe dans quelques jours mais pas ici, à C… Seul. Libre. Et toujours prêt à croquer la vie.
Je dis ces derniers mots en les regardant toutes les deux avec un sourire en coin.
Sylvie ne montre pas de réaction.
Par contre, je vois le regard d’Amandine qui s’illumine. Elle se cambre (hum ! sa poitrine, bien que menue, qui se tend sous son léger blouson), elle avance vers moi, de deux pas bien décidés et… me prend dans ses bras pour me faire deux bises bien sonnantes !
— Deux, ce n’est pas assez, lui dis-je. Et puis moi, je ne t’ai pas embrassée, tu m’as eu par surprise !
A mon tour, je la plaque contre moi et je lui fais quatre belles bises, bien appuyées. Je la sens très chaude. Elle ne peut pas me cacher son émotion. Ce sont des sensations que je ressens facilement dans ces situations.
Pendant quelques secondes, le temps est suspendu. Personne ne dit plus rien. Amandine comme moi, nous avons quelques couleurs. Deux collégiens pris en faute ?
Je reprends la parole :
— Bon, je vais vous laisser. Mais j’aimerais beaucoup vous revoir toutes les deux. Ça vous dit ?
— Avec plaisir, répond Sylvie. Vraiment, avec grand plaisir. Tu es d’accord, Amandine ?
— Oui, maman, dit-elle dans un souffle.
Est-elle encore sous l’émotion ? Ou c’est moi qui fantasme ?
— Puisque vous êtes chez votre fils, dit Sylvie, vous n’avez qu’à venir nous voir. Ce n’est pas loin de chez lui. Nous ne sommes plus que toutes les deux maintenant, mon grand fils est parti il y a ...
... belle lurette ! On habite toujours au même endroit, dans la tour…, au n°…, appartement… Vous avez de quoi noter ?
— C’est enregistré, je réponds. Vous pensez bien que je ne vais pas perdre cette invitation… Quand ?
— Disons… demain soir, vers neuf heures. Ça vous va ?
— Très bien. J’y serai, lui dis-je en ajoutant un sourire malicieux.
On se dit au revoir en se faisant des bises (toujours les mêmes bises !). Je sens bien que le courant passe vraiment très bien avec ces deux femmes.
Je reste quelques instants à les regarder s’éloigner. Elles ont vraiment «du chien» ces deux nanas.
La mère et la fille ! Ça alors ! Ça ne m’était pas encore arrivé.
— Décidément, tu ne changeras jamais, me dit mon fils d’un air enjoué qui, maintenant réapparaît après s’être un peu effacé
— Tu as raison, poursuit-il, surtout maintenant, profites-en. D’autant plus qu’elles sont super mignonnes ! Laquelle choisis-tu ?
— Parce qu’il faut faire un choix ? Les deux me conviennent. Pas ensemble, ce n’est pas possible, c’est dommage !
Et j’éclate de rire, content de moi. Nous poursuivons notre chemin, silencieux…
Content de moi ? Pas si sûr. Si jamais ça pouvait marcher avec l’une comme avec l’autre. Comment faire ? Serai-je à la hauteur ? Quoique, attention, Fabrice, rien n’est encore arrivé. Tu ne fantasmes pas trop, par hasard ?
Nous verrons bien demain soir…
C’est avec impatience que j’attends cette soirée qui promet, j’en suis persuadé. En tout cas, je ferai tout ce qu’il ...