1. Amandine et sa Mère


    Datte: 15/09/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, profélève, intermast, Oral nopéné, init, Auteur: Fabrice sensuel, Source: Revebebe

    ... Elle n’a pas changé. Toujours aussi belle (on jurerait sa fille en plus âgée) et avenante : à l’époque où je l’ai connue, elle collectionnait les amants (et amantes disaient les méchantes langues !).
    
    Sous le coup de l’émotion -quelques images de neuf années en arrière me remontent en mémoire- je fais un pas vers elle et lui fais la bise.
    
    Pas n’importe quelle bise. Appuyée, comme je sais les faire, en plaçant le bras gauche derrière ses reins et le droit derrière la nuque, appuyant légèrement mais suffisamment du bout des doigts afin de montrer l’intérêt que je lui porte encore. Les lèvres à demi ouvertes -juste ce qu’il faut- sur les joues, à droite, à gauche, une, deux, trois et quatre bises.
    
    Elle frissonne et je la sens s’abandonner dans mes bras. Instant délicieux. Nous en oublions que nous ne sommes pas seuls…
    
    Surprise, Amandine s’esclaffe en riant à pleines dents :
    
    — Ben alors, vous deux ! Ne vous gênez pas. Faites comme si je n’étais pas là, ni Armel d’ailleurs ! (Tiens, elle connaît mon fils ?).
    
    Sylvie, comme prise en faute, s’écarte brusquement et ouvre la bouche pour répondre. Mais Amandine ne lui en laisse pas le temps et poursuit, moins enjouée tout de même :
    
    — Je ne savais pas que vous vous connaissiez au point de vous embrasser…
    — On se fait la bise, c’est tout, hein ? Fa… Monsieur Gendron, se défend-elle en se reprenant très vite.
    — Ah ! Et, en plus, tu connais son prénom !
    
    Sylvie me lance un regard perdu. Troublé, j’essaie alors de ...
    ... «sauver les meubles» :
    
    — Oui, on s’est connus comme parent-prof, c’est tout. Et puis, on avait simplement sympathisé à force de parler de ta scolarité… qui était loin d’être excellente, tu t’en rappelles ?
    
    Fuyant mon regard, Amandine lâche dans un souffle :
    
    — Évidemment ! Enfin, ce que j’en dis, moi, de ce que vous avez fait il y a dix ans… c’est pas mon problème aujourd’hui !
    
    Gêné et voulant m’échapper de cette situation qui commence à me peser, je reprends la conversation sur un sujet qui, je l’espère, nous remettra sur de meilleures bases :
    
    — Alors, dis-moi, Amandine, qu’est-ce que tu deviens ? Mariée ? T’as un copain ? (Mais qu’est-ce que je lui demande là ?).
    — Eh bien ! Vous êtes curieux, Fabrice, me dit-elle, en appuyant sur la prononciation du prénom tout en me regardant droit dans les yeux, de son air effronté que je lui connaissais dix ans auparavant. Pas mariée, pas de fiancé ni de copain et je vis chez ma mère. Ça vous va comme réponse ?
    — Excuse-moi. Je ne voulais pas être indiscret.
    — C’est rien, répond-elle. C’est mon foutu caractère, encore. Vous le connaissez. Je vous ai fait assez tourner en bourrique. Et vous ? Vous n’avez pas votre femme avec vous ? Qu’est-ce que vous faites ici à ce moment de l’année ? C’est pas les vacances ! - Non, pas les vacances. Je viens de me séparer de ma femme. Elle est restée là-bas, avec les enfants. Et moi, je suis rentré donc. Je suis chez Armel pour quelques jours, le temps de me retourner. Je reprends une ...
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