À cocu, cocu et demi
Datte: 15/09/2019,
Catégories:
2couples,
extracon,
cocus,
jalousie,
dispute,
noculotte,
intermast,
Oral
pénétratio,
champagne,
Auteur: PapaTangoCharlie, Source: Revebebe
... remonté également contre Julien, mon vieil ami que je connaissais depuis l’adolescence, en qui j’avais toute confiance, et qui n’aurait pourtant pas hésité à me trahir.« Ce salaud coucherait donc avec ma femme ? » Cette idée m’était insupportable et j’essayai de la chasser de mon esprit. Pourtant l’image des deux amants en train de baiser comme des sauvages me revenait sans cesse comme un boomerang. Alors, au fond de moi, je fulminais, dévoré par un violent désir de vengeance.
Nathalie serait ma vengeance ! Je ferai tout pour l’attirer dans mon lit, et alors je triompherai :
« Tu n’sais pas, dirai-je alors à Carole, eh bien je couche avec Nathalie ! » Et à Julien, je dirai : « J’en ai une bonne à te raconter, mon pote : figure-toi que je baise ta femme, et elle aime drôlement ça ! » Cette pensée malsaine éveillait en moi des sentiments peu glorieux, mais elle m’excitait. J’étais aussi fébrile qu’un enfant qui s’apprête à enfreindre un interdit.
Il ne me restait plus qu’à attirer Nathalie dans mon lit. À cette époque, je ne savais pas les sentiments qu’elle éprouvait pour moi, mais j’avais bon espoir après cette belle soirée que nous venions de passer ensemble où elle semblait heureuse de ma compagnie. Enfin gagné par le sommeil, je finis par m’endormir au milieu de la nuit, satisfait et plein d’espoir malgré tout…
Le lendemain matin de bonne heure, je téléphonai comme convenu au bureau de Carole. Je voulais rapidement en avoir le cœur net :
— Bonjour, je suis ...
... Monsieur C. J’ai eu un entretien téléphonique avec madame Carole G il y a quelques jours, et je la rappelle concernant mon contrat.
— Bien sûr, Monsieur… Vous êtes donc déjà client chez nous ?
— Oui, et là ce serait pour régler une affaire assez urgente…
— Ne quittez pas, je regarde son agenda…
Une petite minute s’écoula tandis que j’entendais ma correspondante tapoter sur son clavier.
— Elle a une possibilité mardi prochain à 15 heures. Est-ce que ça vous irait ?
— Ce n’est pas possible avant ? Je veux dire cette semaine. C’est très urgent… Elle n’est pas en stage au moins ? Elle m’avait parlé d’un stage prochain.
— Ah non, elle n’est pas en stage, mais par contre elle a une semaine très chargée.
— Vous voulez dire qu’elle est bien là cette semaine ? Je veux dire, à Lyon ?
— Oui, absolument. Mais elle ne pourra pas vous recevoir…
— Bon, je vous remercie. Je vais voir ce que je peux faire et je vous rappelle.
Et je raccrochai, abasourdi. Ma femme était bel et bien ici cette semaine et non à Paris comme elle me l’avait dit… Elle m’avait menti.
— La salope ! m’écriai-je. Elle a dû prendre pension dans un hôtel avec ce salaud de Julien ! Et ils ont dû baiser toute la nuit ! Elle me le paiera !
L’image insupportable de ma femme et de mon copain baisant comme des sauvages me revint encore à l’esprit.« Ah la salope !me répétai-je.Dix ans de mariage et déjà cocu… C’en est trop ! »
Le soir, c’est avec beaucoup d’impatience que j’attendis Nathalie. De toute la ...