À cocu, cocu et demi
Datte: 15/09/2019,
Catégories:
2couples,
extracon,
cocus,
jalousie,
dispute,
noculotte,
intermast,
Oral
pénétratio,
champagne,
Auteur: PapaTangoCharlie, Source: Revebebe
... bureau cette semaine, répétai-je.
Je vis alors le visage de ma ravissante femme se décomposer en un instant et devenir pâle comme un linge. Elle balbutia :
— Mais pourquoi ? Tu pouvais m’appeler sur mon portable…
— Comme ça… Une idée stupide, je reconnais, continuai-je volontairement évasif.
Elle s’était figée debout au milieu de la pièce ; son visage était déconfit et ses yeux trahissait une panique certaine.
— Et alors ? finit-elle par prononcer avec un sourire forcé, tentant de paraître naturelle.
— Et alors ? Ben, ils m’ont dit que tu n’étais pas à Paris mais que tu étais bien à Lyon, et qu’en plus tu n’étais pas en stage.
Je me levai de mon fauteuil, m’approchai d’elle et plantai des yeux inquisiteurs dans les siens. Elle resta muette de terreur.
— Alors, Carole, peux-tu me dire où tu étais ? Et surtout, peux-tu me dire où tu as couché pendant quatre jours ?
— Je… euh…
Elle était complètement paniquée et incapable de prononcer la moindre parole.
— Je vais t’aider, lui dis-je.
Alors je lui racontai l’histoire de la panne d’ordinateur de Nathalie, de son mari opportunément en déplacement et de nos soupçons envers nos conjoints, confirmés le lendemain après nos coups de fil à leurs entreprises.
— Alors, où étais-tu cette semaine ?
Carole se jeta alors à mon cou et se mit à sangloter sur mon épaule.
— Je te demande pardon, mon chéri, finit-elle par bredouiller.
— C’était donc bien vrai. Tu as passé la semaine avec Julien ?
Elle ...
... fini par prononcer un « oui » à peine audible et elle se mit à pleurer de plus belle.
— Tu vas me détester, s’exclama-t-elle. Tu vas sûrement me gifler et je l’aurais bien mérité. Je te demande pardon, mon chéri.
— Et Julien et toi, ça dure depuis combien de temps ?
— Depuis nos vacances à Royan, l’année dernière.
— Incroyable ! Ma femme se fait baiser par mon meilleur copain depuis presque un an et je n’ai rien remarqué !
Carole se serra plus fort contre moi et redoubla de sanglots.
— Je te demande pardon ! répéta-t-elle. Je ne recommencerai plus. Je te le promets… Je t’aime, mon chéri.
Elle me donna, dans le cou, un baiser mouillé de larmes qui, malgré ma colère, parvint à m’attendrir. Elle était réellement bouleversée. Je le sentais. Je ne l’avais jamais vue dans un état pareil. Elle s’humiliait devant moi, était prête même à recevoir une gifle de moi. Si son état m’inspirait de la compassion, il eut aussi un effet inattendu. De sentir ma femme malheureuse, soumise, blottie contre moi comme un petit animal apeuré me procura tout à coup une sensation malsaine de domination mêlée de désir, et je me mis à bander comme un dingue. Ses larmes, son parfum, sa voix de femme en détresse aiguisèrent ma libido et j’eus alors envie de la câliner, de lui pardonner, et en définitive de l’aimer, tout simplement. Alors je décidai de mettre fin à son martyre en lui avouant tout :
— Non seulement, je te pardonne, mais je veux que tu continues.
Elle s’écarta légèrement pour ...