Dix mètres sous terre et sans vaseline !
Datte: 14/09/2019,
Catégories:
fh,
bizarre,
parking,
noculotte,
pénétratio,
journal,
Humour
revebebe,
Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe
... remarqué qu’il s’agissait de rires et de cris.
Sous mes yeux ébahis, une partouze à ciel ouvert se déroulait sur la place de Trifouilly-les-Oies. Oui, une vraie partouze ! Des gens à poil en train de forniquer partout ! C’était dingue !
Personne ne m’a vu à ce moment-là, parce qu’ils étaient tous bien trop occupés, mais je me suis douté qu’il valait mieux ne pas m’attarder dans le secteur.
En boitant (à cause de mes pompes ravagées et de mon orteil contusionné), j’ai repris le chemin de la cabane. C’est en regagnant mon refuge que j’ai pensé à allumer mon téléphone portable. Il y avait un SMS de Gargamelle :
Elle ne m’aurait pas averti que je l’aurais deviné !
À la hâte, j’ai remballé mon matériel et tenté d’effacer les traces de mon séjour.
C’est recroquevillé au fond d’une grotte, à plusieurs mètres sous terre, que j’écris ces lignes d’une main aussi tremblante que la flamme de ma bougie. Je vais devoir l’éteindre pour l’économiser. De toute façon, elle me bouffe l’oxygène. Et mes flatulences n’arrangent rien. Putain de cassoulet !
27 juillet, probablement
Quelle heure est-il ? J’en sais rien. On doit être le 27, en tout cas. J’ai froid. Il fait humide. J’ai dû dormir, mais mal. Mon briquet ...
... s’allume difficilement, mais la chandelle est encore vaillante. Ma montre s’est arrêtée et le verre est tout embué. Mon GSM refuse tout service lui aussi. L’accu doit être à plat, ou alors c’est l’humidité qui l’a bousillé.
27 juillet, probablement ; plus tard, certainement
La fin est proche. Tout à l’heure je suis remonté respirer l’air frais du dehors, à l’entrée de la grotte. Ils sont là, partout dans le bois. Ils arrivent. Ils ont des chiens. Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
27 juillet, peu avant l’hallali
Ils sont là. À quelques mètres. Je les ai entendus. Ils prennent leur temps, ils savourent.
— Gufti ! Il est là-dedans ! a lancé une voix féminine.
— Je sais, a répondu l’interpellé. L’heure de la vengeance a sonné. Je vais le fourrer à sec, ce distributeur de bâches !
Mon Dieu ! Avec effroi, je me rappelle ce que j’ai aperçu dans le parking du centre commercial.
J’entends encore la voix de Gufti :
— Gardez-moi l’entrée, les filles. Le temps d’enfermer ce couillon de génie et je descends dans le trou !
Mon Dieu ! Si seulement j’avais emporté de la vaseline !
Glossaire :* Skrotlozn : pseudonyme dissimulant un autre pseudonyme.** Gargamelle : pseudonyme dissimulant un autre pseudonyme.