Avec ascenseur - Histoires de Sexe

Avec ascenseur

... fantasme.

— Ne t’arrête pas… Pas les mains… juste la bouche… Encore… encore… Gobe-moi tout… Tu l’as sûrement gobé aussi, hein ?

Merde, la femme fait une fellation à son mari.

— Pas pu ! dit une voix sourde, essoufflée.
— Pourquoi ?
— Trop gros.
— Salope. Suce-moi. Alors, comme cela, il a une plus grosse queue que moi ?
— Mmmmmm.

Silence où je devine, plus que je n’entends, les bruits de la femme qui suce son mari. Décidément l’âtre de la cheminée juste au-dessous de moi fait une caisse de résonnance parfaite.

— Et après ? demande l’homme.
— Chéri ! S’il te plaît. Ne me demande pas cela. Tu vas te faire du mal.
— Tais-toi ! C’est moi le cocu. Alors ?
— Il m’a poussée contre la table pour me prendre.
— Montre-moi.

Silence.

— Fais exactement comme tout à l’heure. J’imagine que tu t’es déshabillée.
— Non, juste enlevé ma culotte. Seulement la deuxième fois.
— C’est pas vrai ! Il t’a baisée deux fois.
— Oui, il est jeune et …
— Tais-toi. Traînée. Pute à marin. Je vais te montrer, moi, ce que je fais aux femmes de ton engeance.
— Pardon, chéri.
— Enlève ta culotte. Va dans la cuisine et ramène-moi la spatule en bois.

La spatule ? Pour quoi faire ? Mais Martine ne proteste pas. J’imagine que dans l’état où est son mari elle doit faire « profil bas ». Et s’il était violent ? S’il la tapait ? Ce serait ma faute. Et si j’allais frapper à leur porte pour une raison quelconque, afin que Marc se calme un peu.

— Installe-toi.

Manifestement elle ...

... est revenue dans la pièce.

— Tu mérites d’être punie. On ne me cocufie pas de cette façon sans en subir les conséquences.
— Je comprends.
— Monte ta robe.

Le coup claque comme deux mains qui applaudissent, mais je sais que c’est la spatule qui doit frapper les fesses.

— Ah…

Nouveau coup.

— Ah…

Plusieurs fois le bruit se répète, aussitôt accompagné par un petit cri de la femme. Elle ne proteste pas.

— Tu sais que tu le mérites ?
— Oui.
— Tu es une salope. Reconnais-le, au moins.
— Oui, Chéri, je suis une salope.
— Et il t’a prise comme cela ?
— Oui.
— Comme une pute au bois, appuyée contre un arbre, la croupe offerte à la saillie.
— Oui… Ouiiiiiiiiii…
— T’es grande ouverte. Ma femme est un gouffre à bites.

Je comprends que lui aussi possède sa femme comme l’amant avant lui.

— Oh, ce n’est pas vrai. Tu as encore son foutre. Tu ne t’es même pas lavée. Ma queue brasse le sperme de ton amant. Garce. Vicieuse. Traînée. Tu es une…

Une vibration dans ma poche. Merde on m’appelle au téléphone. Heureusement qu’il était en mode « silence ». C’est ma ligne « pro ». Je jette un œil à l’écran. Merde, c’est le client que je viens de quitter et qui devait me donner son accord. Il faut que je réponde.

Je décroche, tout en quittant la pièce.

— Oui ?
— Je voulais vous demander une précision. Il s’agit de…

La conversation s’engage, mais le client me demande des infos que je n’aie que chez moi. Impossible de le faire attendre. La conversation et ...